La présence des Hospitaliers dans les Caraïbes est née de la relation étroite de l'Ordre avec la présence de nombreux membres en tant qu'administrateurs français aux Amériques. Poincy, qui était à la fois chevalier de Malte et gouverneur des colonies françaises des Caraïbes, fut le personnage clé de leur brève colonisation[3]. En 1651, l'Ordre achète ainsi les colonies de Saint-Christophe, Sainte-Croix, Saint-Barthélemy et Saint-Martin[1].
Dans les différentes îles, le souvenir de la courte période d'occupation hospitalière est plus ou moins présente. La domination de Philippe de Longvilliers de Poincy sur Saint-Christophe est resté vive pour le spectacle de ses esclaves domestiques tous vêtus de l’emblème des Hospitaliers. Sur Sainte-Croix, on peut souvent se référer aux « sept drapeaux » de l’histoire de l’île, en comptant les Hospitaliers, les États-Unis et cinq nations européennes qui l’ont gouvernée. Les armoiries de Saint-Barthélemy représente en leur centre une croix de Malte sur une fasce de gueules (rouge), représentant la période de la colonisation hospitalière.
Notes et références
↑ ab et cBertrand Galimard Flavigny, Histoire de l’ordre de Malte, Paris, Perrin, (ISBN2-262-02115-5), p. 196
↑ a et bBernadette et Philippe Rossignol, « L'ordre de Malte dans la Caraïbe », Généalogie et Histoire de la Caraïbe, , p. 1-17
↑Michel-Christian Camus, « Le général de Poincy, premier capitaliste sucrier des Antilles », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 84, no 317, , p. 119–125 (DOI10.3406/outre.1997.3590, lire en ligne, consulté le )