Claude-Marie-René Guezno (ou Guesno) de Penanster, dit La Brousse, ou Vochel et Coco, né le au manoir (ou maison forestière) de la Coudraie (ou Coudraye)[1] à Huelgoat dans le Finistère, mort le à Ploubezre en France, est un chef chouan pendant la Révolution française.
Biographie
Fils de Claude Louis Guezno, sieur de Penanster, conseiller du roi, maître des Eaux et Forêts pour les trois évéchés de Léon, Tréguier et Cornouaille[2] et de Marie-Charlotte Digaultray.
Il fut capitaine dans l'armée du Rhin de 1792 à 1794[3]. À la suite du mariage de sa sœur Louise Marthe, avec Joseph Laurent Even[3] à Rostrenen, il quitte les armées de la république en 1795[3], rejoignant à vingt ans les rangs des chouans dans le premier bataillon des Côtes-du-Nord. Il prit alors le nom de « capitaine de la Brousse », et mena ses opérations dans tout le pays situé entre Gourin et Le Faouët, à la lisière des trois nouveaux départements bretons.
Son cousin[réf. nécessaire] préfet de Côtes-du-Nord et ancien député de la Convention, lui écrivit un jour : « Mon cousin si je vous prends je vous ferai raccourcir ! » Ce à quoi Claude Guesno de Penanster lui répondit : « Mon cousin, si je vous prends, je vous ferai allonger. »
Capturé[2] et envoyé à la prison de Saint-Brieuc, il en fut délivré grâce à Le Paige de Bar, Mercier et de Saint-Régent qui prirent Saint-Brieuc dans la nuit du 25 au , parmi les trois cents prisonniers royalistes libérés, Yves Hamon devait être décapité le matin à sept heures, mais fut délivré à temps[réf. nécessaire].
Le Claude-René de Penanster se battit à Grand-Champ près de Vannes, contre le général Harty.
Rentré en France en 1814, dix ans après la mort de son vieil ami Cadoudal, il souleva le Morbihan pendant l’insurrection des Cent-Jours[3]. Il se distingua à Sarzeau, Muzillac et Auray.
Correspondance du duc d'Enghien (1801-1804) et documents sur son enlèvement et sa mort. Le licenciement, la conspiration de Georges, publiés pour la Société d'histoire contemporaine, par le Comte Boulay de la Meurthe. A. Picard et fils (Paris). 1904-1913.
↑ abc et dCharles Marie Pierre Huon de Penanster, Une conspiration en l'an XI et en l'an XII, E. Plon, Nourrit, (lire en ligne), p. 41, 53, 69
↑ abcde et fEnghien, Louis-Antoine-Henri de Bourbon (1772-1804 ; duc d'), Correspondance du duc d'Enghien (1801-1804) et documents sur son enlèvement et sa mort. Le licenciement, la conspiration de Georges, publiés pour la Société d'histoire contemporaine, par le Comte Boulay de la Meurthe, A. Picard et fils (Paris), 1904-1913 (lire en ligne), p. 485, 495
↑Université de Rennes. Faculté des lettres et sciences humaines., Annales de Bretagne, Faculté des lettres (Rennes), (lire en ligne), p. 348, 349
↑Société polymathique du Morbihan, Bulletin mensuel de la société polymathique du Morbihan, Vannes, Vannes, (lire en ligne), p. 122