Il siégea parmi les modérés, et, dans le procès du roi, répondit au 3e appel nominal : « Je vote pour la réclusion pendant la guerre, et le bannissement à la paix. » Il fut un des députés les plus effacés de la Plaine, utilisa ses connaissances comme jurisconsulte dans les comités, et fut réélu, le 21 vendémiaire an IV, député au Conseil des Anciens dans deux départements : dans le Doubs, par 156 voix sur 177 votants, et dans la Haute-Saône par 190 voix sur 251 votants.
Secrétaire du Conseil des Anciens en l'an VI, il sortit du Conseil la même année et fut nommé commissaire du gouvernement près l'administration centrale de la Haute-Saône. Il adhéra au coup d'État du 18 brumaire, et fut élu par le Sénat conservateur, le 4 nivôse an VIII, député de la Haute-Saône au Corps législatif ; ce mandat lui fut renouvelé les et , et fut deux fois vice-président de l'assemblée, en 1806 et en 1811.
Le , l'arrondissement de Lure l'élu représentant à la Chambre des Cent-Jours, par 49 voix sur 99 votants et 177 inscrits, contre 18 au général Gruyer et 17 au général Marulaz. Sa longue carrière parlementaire prit fin avec cette session. Il se retira à Vesoul et ne s'occupa plus, jusqu'à sa mort, survenue le , que de travaux de jurisprudence.