Remplaçante de la XM[1],[2] et de la Xantia, elle est commercialisée en France à partir de mars 2001.
Elle est dotée d'une suspension oléopneumatiqueHydractive (à pilotage électronique) de nouvelle génération, toujours avec un comportement et une garde-au-sol constants quelle que soit la charge. La direction assistée est dissociée du système et possède à présent sa propre pompe comme sur les véhicules conventionnels, elle puise son liquide au bocal commun de LDS, pour liquide direction suspension, un liquide synthétique de nouvelle génération. Le freinage est devenu complètement conventionnel et indépendant de la suspension.
La voiture connait des problèmes de mise au point durant les premiers mois de production. Par certains aspects, la finition n'est pas acceptable (grain grossier des plastiques, platine de commandes vitres/rétroviseurs mal fixée sur la portière conducteur...) et seules les versions haut de gamme sont correctement équipées.
Cette première version ne rencontre pas le succès malgré un niveau élevé de confort et un volume utile record en version break. Le design du véhicule est généralement jugé trop fade et mou, surtout pour la berline[3],[4].
Finitions
X (base)
SX (base + accessoires de confort)
Exclusive (finition haut de gamme)
Phase 2
En septembre 2004 a lieu un restylage, avec des modifications notables : nouvelle face avant et nouveaux feux arrière sauf sur le break qui garde ses longues et fines optiques, incurvées de chaque côté du hayon. La calandre reprend la nouvelle signature Citroën, utilisée sur les autres modèles du constructeur (logotype aux chevrons intégré à deux baguettes chromées encadrant une longue prise d'air). La planche de bord reçoit une nouvelle console centrale à la manière de celle de la Peugeot 407. La C5 reçoit aussi de nouveaux diesel et de nouveaux équipements comme l'alerte de franchissement involontaire de ligne (AFIL), les projecteurs directionnels bi-xénon, ou encore une nouvelle génération d’ESP. Le véhicule est allongé, la berline, passant de 4 618 mm à 4 745 mm, et le break de 4 755 mm à 4 840 mm[4]. L'ensemble confère à la voiture une personnalité qui lui manquait jusque-là, mais les ventes continuent de décliner, n'atteignant toujours pas un niveau à la hauteur des espoirs du constructeur[5].
La production de cette version prend fin en décembre 2007 (après 720 000 exemplaires) pour laisser place à la seconde génération, commercialisée en mars 2008 et dont la production annuelle est alors planifiée à 150 000 exemplaires[6].
Caractéristiques techniques
Motorisations
Les motorisations essence vont du 1.8i 16v (117 ch puis 127 ch dès août 2005) au 3.0i V6 (210 ch) en passant par le 2.0i 16v (138 puis 143 ch). La gamme diesel (2.0 HDi) comprend au début trois versions, 2.0 90/110 ch et un 2.2 HDI équipée d'un filtres à particules. En février 2006, une motorisation 2.2 HDi FAP de 173 ch (que l'on retrouve entre autres sous le capot de la C6) est commercialisée[7].
Les immatriculations en France portent à 89,7 % sur la berline pour l'ensemble de la carrière de la C5 I. La carrosserie break représente donc 10,3 % des immatriculations[7].