Lætitia Masson, qui est une admiratrice de John Le Carré et de Joseph Conrad, explique : « J'avais envie de faire un film existentiel avec de l'action. Je me suis toujours intéressée au rapport entre la politique et l'intime car la politique se nourrit des fragilités de l'être humain. Dans chaque personnage, il y a une faiblesse qui peut l'amener vers le mal que ce soit du côté des terroristes ou des représentants de l'État »[4].
La production est assurée par Florence Dormoy.
Attribution des rôles
C'est Lætitia Masson, la réalisatrice et scénariste de la série, qui a repéré Raphaël Quenard pour interpréter le rôle principal : « Je cherchais quelqu'un à la frontière entre la violence et la poésie, je l'avais repéré dire un texte à la Femis et trouvé incroyable, unique, avec quelque chose de sauvage, et crédible en tueur. Je me suis dit qu'il pouvait incarner ce type de héros même s'il n'avait joué que des comédies jusque-là et qu'il était plus jeune (31 ans) que le personnage du livre. D'ailleurs, DOA m'a dit que ce genre de mercenaire peut difficilement rester opérationnel après 40 ans. Dans notre imaginaire, on voit Clint Eastwood mais dans la vraie vie ces gens-là sont plutôt jeunes »[4].
Parlant de son personnage — directeur de la DGSE —, Laurent Stocker explique qu'il s'agit d'un « type plutôt abominable, pas sympathique du tout, qui liquide sans sourciller les gens qui lui posent problème. C'est un solitaire dont le seul compagnon est son chien. C'est comme beaucoup d'êtres humains qui sont très proches des animaux mais pas du tout des humains »[4].
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.