Le village de Circourt-sur-Mouzon est une commune composée de quatre hameaux qui s'échelonnent dans la vallée du Mouzon, d'amont en aval : Circourt en rive gauche, la Millière, quartier de construction plus récente en rive droite, Brechaincourt et Villars où la rivière reçoit le Bani.
Géologie et relief
La commune se compose de 804,18 hectares de territoires agricoles (79,00 %) et 214,18 hectares de forêts et milieux semi-naturels (21,04 %)[1].
Le Mouzon, d’une longueur de 63,3 kilomètres, prend sa source sur le territoire de Serocourt, s’oriente vers l'ouest puis vers le nord peu après avoir quitté les localités de Rocourt et Tollaincourt, jusqu'aux abords de son confluent avec la Meuse[5].
L'Anger, d'une longueur totale de 27,9 km, prend sa source dans la commune de Dombrot-le-Sec et se jette dans le Mouzon en limite de Circourt-sur-Mouzon et de Pompierre, après avoir traversé onze communes[6].
Le Bani, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Hagnéville-et-Roncourt et se jette dans le Mouzon sur la commune, après avoir traversé six communes[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 990 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rollainville », sur la commune de Rollainville à 8 km à vol d'oiseau[10], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].
Au , Circourt-sur-Mouzon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].
Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâteau, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[16]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (39,9 %), terres arables (38,6 %), forêts (21,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communications et transports
Voies routières
A31 (aussi appelée autoroute de Lorraine-Bourgogne). Échangeur Bulgnéville, Châtenois, Robécourt.
À partir de l'été 2021, l’aéroport d’Épinal-Mirecourt est devenu le "pélicandrome"[20] de la Zone Est et servira ainsi de base de ravitaillement et d’intervention pour les avions bombardiers d’eau connus sous le nom de Dash 8.
Circourt, Xircourt ou en Sirecourt existe depuis au moins le XIe siècle, il est cité dès 1044 sous le nom de Ciricis-Curtis lors du rattachement de l'église au prieuré de Deuilly. La commune du Val de Circourt, puis de Circourt-et-Bréchaincourt et de Circourt, dépendait avant la Révolution du bailliage de Neufchâteau. De 1790 à l’an IX, elle faisait partie du canton de Beaufremont. Depuis l’an X, elle relève du canton et de l’arrondissement de Neufchâteau.
La cure de Circourt-sur -Mouzon était placée anciennement sous l’autorité de l’abbé de Saint-Epvre de Toul.
Par décret du 19 juin 1961, la commune prend le nom de Circourt-sur-Mouzon[21].
Lieux et monuments
L'église paroissiale Saint-Michel.
Carte postale. Vue générale du village, entre 1880 et 1945.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].
En 2022, la commune comptait 184 habitants[Note 3], en évolution de −2,65 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )