Cependant, dès le 29 novembre 2017, l'enquête préliminaire s'oriente vers un classement sans suite. Le procureur de la République de Sarreguemines, chargé du dossier, déclare que : « L'enquête approfondie, a permis de mettre en lumière de nombreuses incohérences et contradictions dans les déclarations de la plaignante. Il ressort (...) que la plaignante a envoyé de nombreux messages à connotation sexuelle à M. Arend. Certains messages envoyés par la plaignante au député s'interprètent plutôt comme des avances faites par la plaignante au député, et pas l'inverse[7]. » Dans un communiqué, les avocats de la plaignante soulignent « l'inhabituelle précipitation du parquet à abandonner les poursuites » et dénoncent les « retentissantes déclarations partiales et partielles faite à la presse » de la part du procureur à l'encontre de leur cliente[8].
Par conséquent, le 4 octobre 2018, l'ancienne assistante parlementaire dépose une nouvelle plainte avec constitution de partie civile afin qu'un juge d'instruction soit nommé[9].
Le 25 février 2022, Christophe Arend bénéficie d'une ordonnance de non-lieu pour insuffisances de preuves[10]. Le 5 mai 2023, son ancienne attachée parlementaire est reconnue coupable de dénonciations calomnieuses par le tribunal judiciaire de Sarreguemines et condamnée à lui verser la somme de 4 500 euros pour le préjudice subi[11]. Elle a fait appel du jugement.
↑« Harcèlement sexuel : la plainte contre Christophe Arend, député LRM, classée sans suite », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )