Bock revient à Nuremberg après deux ans passés à Leipzig. Lui est son jeune frère Johann Karl sont appelés à l'Académie militaire de Bruxelles, où il travaille pendant deux ans sur la carte des Pays-Bas autrichiens[3].
Il se rend ensuite à Vienne, où il remet en mains propres à l'empereur le portrait gravé de Joseph II en 1779[4].
Il rentre à Nuremberg l'année suivante, et poursuit son activité de graveur, usant des techniques du pointillé, de la gravure au trait, du burin et de l'eau-forte[5],[6]. Christoph Wilhelm Bock est un graveur très prolifique, notamment de portraits réalisés d'après d'autres artistes, comme les Bemmel et Friedrich Gotthard Naumann(de)[1]. Il est particulièrement connu pour ses nombreux portraits gravés réalisés pour Gallerie Nürnbergischer Bürger und Bürgerinnen aus verschiedenen Staenden (« Gallerie des citoyens et citoyennes de Nuremberg de différentes villes », Nuremberg, Stadt-Bibl., en 128 volumes entre 1771 et 1816), de 1798 à 1802, ainsi que pour Sammlung berühmter Gelehrter und Künstler (« Collection de savants et d'artistes célèbres »)[1],[2].
(de) Georg Kaspar Nagler, « Bock, Christoph Wilhelm », dans Neues allgemeines Künstler-Lexicon oder Nachrichten von dem Leben und den Werken der Maler..., vol. 1 : A - Boe, Munich, Fleischmann Verlag, , p. 549.
(de) A. N. Riedner, Kurze Biographien merkwürdiger Personen etc. (Msc. in der Bibl. des German. Museums), vol. I, p. 65.