Il se forme auprès de son père et reçoit des leçons de perspective de l'architecte Daniel Stettner(d) puis étudie à l'Académie des beaux-arts de Nuremberg auprès de Johann Daniel Preissler[1],[3],[4]. Dans sa jeunesse, « outre l'exercice du dessin nécessaire et l'étude de la perspective, il s'adonnait à la science de l'histoire et de la fable, et formait par de fréquentes lectures la tête et le cœur d'un très agréable compagnon[5]. »
Johann Nussbiegel reprend l'atelier de son père et produit des illustrations qu'il grave sur cuivre pour les ouvrages d'histoire naturelle ; pour Physiognomik[7] et Messiade de Johann Kaspar Lavater ; Elementarwerk de Christian Gotthilf Salzmann, ou encore le Jahrbuch der Weltbegebenheiten (Berlin, Spener, 1789)[8],[4].
Nussbiegel se marie le avec Catharina Sabina Maria Friederica (1758-1826), fille du peintre Christian Harrich (1724-1766), avec laquelle il a un fils et deux filles[1],[2].
En 1788, il devient membre de l'Académie des beaux-arts de Nuremberg et participe quatre ans plus tard à l'assemblée constitutive de la Gesellschaft der Nürnberger Künstler und Kunstfreunde (Société des artistes et amis de l'art de Nuremberg)[1],[2].
Georg Wolfgang Panzer a répertorié sept gravures de portraits de citoyens de Nuremberg portant sa signature ainsi que son portrait gravé par Christoph Wilhelm Bock[1],[2]. Heidrun Ludwig répertorie pour sa part ses nombreux travaux d'histoire naturelle[10].
Selon Klunzinger, Seubert et Müller, on loue son application et sa précision, ainsi que la lumière décorative et la finesse de sa gravure, notamment dans les petites figures[4].
↑Traduction en français : Essai sur la physiognomie, destiné à faire connoître l'homme et à le faire aimer, édition de La Haye, 1781-1803, quatre volumes.
(de) Karl Klunzinger(de), Adolf Friedrich Seubert et Friedrich Müller, « Nusbiegel (Nussbiegel), Johann », dans Die Künstler aller Zeiten und Völker; oder Leben und Werke der berühmtesten Baumeister, Bildhauer, Maler, Kupferstecher, Formschneider, Lithographen etc., vol. 3 : M–Z, Stuttgart, Ebner & Seubert, (lire en ligne), p. 195.
(de) Johann Georg Meusel, « Nussbiegel (Johann) », dans Teutsches Künstlerlexikon oder Verzeichniss der jetztlebenden teutschen Künstler: nebst einem Verzeichniss sehenswürdiger Bibliotheken, Kunst-, Münz- und Naturalienkabinette in Teutschland und in der Schweiz. 2. Auflage, vol. 2, Lemgo, Meyer, (lire en ligne), p. 101–102.
(de) Hermann Alexander Müller et Hans Wolfgang Singer, « Nusbiegel (Nussbiegel), Johann », dans Allgemeines Künstler-Lexicon, vol. 3 : Lhéry–Quittry, Francfort, Literarische Anstalt, Rütten & Loening, (lire en ligne), p. 322.
(de) Georg Kaspar Nagler, « Nusbiegel, Johann », dans Neues allgemeines Künstler-Lexicon, Munich, E. A. Fleischmann, (lire en ligne), p. 288.
(de) Hans Vollmer (dir.), « Nusbiegel, Johann », dans Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, vol. 25 : Moehring - Olivié (lire en ligne), p. 538-539.