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Christoffer Wilhelm Eckersberg, né le 2 janvier 1783 à Blåkrog, dans le duché de Schleswig et mort le 22 juillet 1853 à Copenhague, est un peintre néo-classique danois. Il est le précurseur de l'Âge d'or danois.
Eckersberg se forme dans un premier temps à l’Académie des beaux-arts de Copenhague, où il étudie auprès de Nicolai Abraham Abildgaard et Johan-Frederik Clemens.
En 1810, aidé par Tønnes Christian Bruun-Neergaard, il entreprend un voyage de six ans qui le mène à Paris, où il passe une année dans l’atelier de David, vivant au 3 rue de Beaune[1], à l'hôtel d'Auterive. Il fait une petite peinture d'après l'aqueduc d'Arcueil en 1812.
Il rejoint ensuite Rome et un groupe d'artistes danois, dont le sculpteur Bertel Thorvaldsen. Il y apprend à peindre les paysages, posant son chevalet en dehors de l'atelier. Il se perfectionne durant cette période dans l’art du paysage qu’il étudie sur nature. Marqué par cette expérience et par la rigueur néoclassique de David, il met en place des compositions réalistes, strictes et construites pour lesquelles l’étude directe de la nature est prédominante. Il rompt ainsi avec une école danoise encore marquée par une peinture idéalisée issue du XVIIIe siècle[2].
Il est nommé, en 1818, professeur à l'Académie royale du Danemark, où il crée une « école ». Il devient ainsi le peintre le plus renommé de sa génération[3], et est très tôt, considéré comme le « père de la peinture danoise », pour son œuvre ainsi que pour son enseignement, suivi par toute une génération de peintres[2].
Il meurt du choléra à Copenhague en 1853.
Le Statens Museum for Kunst de Copenhague conserve un dessin de lui pris de l'Hôtel d'Irlande, 3 rue de Beaune, à Paris. L'artiste de sa chambre nous présente le pavillon de Flore entre les immeubles du quai Voltaire.
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