Le chemin de l'Église-de-Montaudran rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
Le chemin portait déjà ce nom au XVIIe siècle. Il lui vient de l'église Saint-Étienne, église de la paroisse de Montaudran, à laquelle il aboutit[1]. La rue Lafaurie, voisine, fut aussi connue comme le petit-chemin de l'Église-de-Montaudran jusqu'en 1947[2].
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Patrimoine et lieux d'intérêt
Église Saint-Étienne de Montaudran
La première église de Montaudran aurait été consacrée en 1199. Elle est placée sous l'invocation de saint Étienne – la cure relève d'ailleurs du chapitre canonial de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse. Le bâtiment actuel est construit au XIVe siècle et est en partie reconstruit à la fin du XVIIe siècle. Il est rénové en 1999.
L'édifice est, malgré les modifications successives, représentatif du style gothique méridional. Les murs sont soutenus de hauts contreforts. À l'ouest, le clocher-mur est un exemple précoce de ce type toulousain. Il est percé de trois ouvertures voûtées en plein cintre qui abritent les cloches. Au sud, le porche de style néogothique, aménagé au XIXe siècle, remplace le portail primitif qui se trouvait à l'ouest. Bâti en brique claire, il est voûté en ogive et mis en valeur par plusieurs voussures. Il est couronné par un gable orné de choux et surmonté d'une croix sculptée en pierre. La porte donne accès à un vestibule qui mène à la nef. Celle-ci compte trois travées voûtées d'ogives. Dans la troisième travée s'ouvrent deux chapelles latérales. Le chevet plat accueille un imposant retable de style baroque. Il s'organise autour d'un tableau représentant la Crucifixion de la fin du XVIIe siècle[3].
no 45 : presbytère (deuxième moitié du XIXe siècle)[4].
Cimetière de Montaudran
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Œuvres publiques
monument aux morts du quartier de Montaudran. Le monument aux morts de Montaudran est construit à la suite d'une souscription lancée en 1919 et inauguré le 18 décembre 1921. Il est entouré d'une grille en fer. Il se compose d'un obélisque et d'une statue sculptés en pierre. L'obélisque se dresse sur un piédestal sur lequel sont posées de plaques de marbre blanc gravées des noms des soldats morts pendant la Première Guerre mondiale – ainsi que le nom d'un soldat de l'expédition de Madagascar. L'obélisque porte un décor sur trois côtés : le côté de face est sculpté d'une croix, d'une palme et d'une inscription en relief (« Montaudran / À ses héros / 1914-1918 » et, en dessous, « 1939-1945 »), tandis que les côtés latéraux portent des palmes et des médailles, ornements rapportés en fonte. L'obélisque est surmonté d'une couronne mortuaire. En avant de l'obélisque, la statue représente un poilu : debout, il porte son uniforme et son équipement – manteau « bleu horizon », pantalon et bandes molletières, casque Adrian, étui musette, cartouchières ventrales. Il veille, s'appuyant sur son fusil de type Lebel, le pied droit écrasant un casque à pointeallemand[5].
calvaire. Le calvaire s'élève face à l'entrée principale de l'église Saint-Étienne. Il est érigé à la suite de la mission de 1896. Le piédestal en brique porte une plaque en fonte, gravée de plusieurs inscriptions dont la locution latineO Crux ave, spes unica. Il est surmonté d'une représentation de la crucifixion.