Il entre en service comme volontaire au 15e bataillon des fédérés nationaux le , il est nommé sous-lieutenant le . Adjudant-général chef de bataillon à l’armée d’Italie le , il ne fait pas partie du nouvel état-major issu de la réorganisation du .
Remis en activité dans l’armée d’Italie avec son grade le , il est nommé adjudant-général chef de brigade le . Affecté à l’armée de l’Intérieur le , il est admis au traitement de réforme le .
Passé volontairement à l’armée d’Orient le , commandant de quartier général de l'armée d'Orient le , il devient chef d’état-major de la division du général Reynier le . Il démissionne et quitte l’Égypte le . Fait prisonnier par des corsaires barbaresques, il est envoyé à Constantinople et enfermé au château des Sept-Tours jusqu’au début de l'année 1801. Il rentre en France le et est admis au traitement de réforme le .
Sous le Premier Empire et la Restauration
Il est remis en activité à l'armée du Nord comme adjudant-commandant le . Employé au 9e corps de l'armée d'Espagne sous les ordres du général Drouet d'Erlon le , il reste en Espagne de 1809 et 1813. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur, par décret impérial le . Il sert ensuite à l’état-major du 5e corps de la Grande Armée sous les ordres du général Lauriston à partir du .
Il est mis en non activité le et employé au corps d’observation de la Gironde du au . Mis en disponibilité le , il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur par ordonnance du . Il est le rédacteur du volumineux ouvrage Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des français.