Charles Miron est le fils de Marc Miron, seigneur de l'Ermitage, conseiller et premier médecin du roiHenri III, et de Marie de Gencian. Il s'armait Ecartelé au 1 et 4 de gueules au miroir rond à l'antique d'argent, cerclé et pommeté d'or; aux 2 et 3, de Gencian[1].
Abbé commendataire de Cormery et d'Airvaux, il est nommé évêque d'Angers par le roi Henri III le à l'âge de 18 ans[2]. Il en prit possession par procureur le et personnellement le , malgré l'opposition du théologal René Girault[3], mais réduite d'autorité par le Jean VI d'Aumont, alors souverain maître de la ville d'Angers. Le prélat ne fut sacré[2] que le à Tours. Il va siéger à ce titre aux États de Blois.
« Sçais tu que cest que ce Miron? Cest ung juif qui est à tout faire. Il est gendarme ergo larron; Levesché est tout son affaire : En cela il veult contrefaire Coré, Dathan et Abyron[4]. Il nest que daller[5]. Michel Luette, Pique-mouches, 1592 »