Charles Maillard fait ses études à Paris à l'Académie Julian dans les ateliers de Jules Lefebvre et Tony Robert-Fleury, ainsi qu'à École nationale supérieure des beaux-arts. Il effectue un premier séjour au Canada en 1904 et y immigre en 1910. De 1915 à 1919, il est militaire de guerre dans la Légion étrangère sous le drapeau français, avec un séjour à Montréal en 1916[1]. Il est nommé professeur (anatomie)[2] en 1923 et devient rapidement directeur en 1925 de l'École des beaux-arts de Montréal[3]. Il est un acteur privilégié des débuts de l'enseignement des beaux-arts dans cette école. Pour lui, celle-ci devait s'adresser à l'ensemble de la population pour son recrutement[4]. Il démissionne de ce poste en 1945 à la suite d'un conflit avec Alfred Pellan sur des problèmes de modernisme. Dès 1931, il est aussi directeur général des beaux-arts pour la Province et administre certaines décisions pour l'École des beaux-arts de Québec (1931-1936).
L'œuvre de cet artiste est surtout axée sur les paysages et les portraits[5]. Il a illustré quelques publications dont Le Bouclier canadien-français publié en 1924 avec la contribution d'Adrien Hébert et de Jean Gay[6].
Canadian paintings, sculpture, water colours graphic and applied art, architectural exhibit and Salon of photography, Canadian National Exhibition, Toronto, 1930.
Rétrospective Charles Maillard, Maison des arts la sauvegarde, Montréal, 8 mai au 31 mai 1971.
Charles Maillard, galerie Pauline Johnson, mai 1980[8].
↑Karel, David., Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord : peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes, et orfèvres, Québec, Musée du Québec, , 962 p. (ISBN2-7637-7235-8, OCLC28178086, lire en ligne), p. 530.
↑École des beaux-arts de Montréal, Première exposition publique : première proclamation des récompenses / sous la présidence de l'Honorable Athanase David, Montréal, Département du Secrétaire de la province, École des beaux-arts de Montréal,1924, , 30 p. (lire en ligne), p. 3
↑Charles Maillard, Vers un art canadien : lettre aux anciens à l'occasion du 20e anniversaire de fondation de l'École des beaux-arts de Montréal, Montréal, , p. 1.
↑Jacques Hardy, « Une visite à l'atelier de M. Maillard », La Revue Moderne, , p. 17-19.
↑Louis-Janvier Dalbis, Le Bouclier canadien-français, Montréal, C. Déom, , 246 p. (lire en ligne)
↑Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, 44 p.
↑Cécile Brosseau, « Les toiles de Maillard chez Pauline Johnson », La Presse, , A30.