Les moines de Charlieu l'auraient fait construire en 1080 sur demande des habitants[2]. Devenue église, elle fut annexe de l'église abbatiale du Bourg dénommée Saint-Pierre de Thizy.
Elle n'a pas été modifiée jusqu'en 1496, puis elle fut agrandie jusqu'en 1510. Les chapelles ont été partiellement restaurées en 1948-1949 puis totalement de 1988 à 1991[3].
On peut y voir :
des éléments lapidaires du XIIe siècle provenant du prieuré de Bourg-de-Thizy.
des peintures murales du XVe siècle[4], XVIe siècle et XVIIe siècle ornant les murs des chapelles latérales :
- 3e chapelle en partant de l'ouest : armoiries de Pierre Tricaud (notaire) sur la clé de voûte et sur la peinture murale du côté sud. Il est représenté en compagnie de son épouse et de ses cinq enfants. Sur le mur opposé : Descente de Croix et Mise au tombeau.
- 2e chapelle : initiales « ZB » de Zacharie Béred sur la clé de voûte. Sur le mur, personnage agenouillé.
- chapelle du transept : armoiries des Moncorgé, Crucifixion, deux personnages avec à leurs pieds la date 1556.
- sur la voussure du transept nord : à l'est, Vierge à l'enfant sur un trône à pinacles, et à l'ouest église placée sous la protection d'un personnage. Semis de motifs châbloués et petit damier courant tout le long de l'arc sud.
deux statues de pierre du 1er quart du XVIe siècle[6] qui auraient été trouvées dans les bois qui entouraient Thizy : une Vierge appelée «Notre-Dame des Bois» et l'ange Gabriel[7].
un tableau daté 1633 et signé Guillaume Perrier représentant la Vierge à l'Enfant avec saint Roch, saint Antoine, saint Charles Borromée et saint Sébastien[9].
un tableau du XVIIe siècle représentant le couronnement de la vierge[10]
un tableau du XVIIe siècle représentant Saint Sébastien, saint Roch, saint Crépin, saint Crépinien[11].
une tapisserie limite XVIIe siècle - XVIIIe siècle[12].
un groupe sculpté en bois polychrome du XVIIIe siècle[13].
un tableau du XVIIIe siècle signé Le Cocq et représentant saint Vincent de Paul, une religieuse de la Charité et Marie Clapisson, fondatrice de l'établissement.
On a pu y voir :
L'Éducation de la Vierge en présence de sainte Marthe, sainte Madeleine et un donateur, XVIIe siècle, volé en 1979[14].
La Déploration du ChristXVIIe siècle, volé en 1979[15].
↑Mathilde Ovize, Histoire de Thizy et de sa région, Horvarth, , p. 212
↑Chapelles des communes du Rhône : hors Lyon, Lyon, Comité départemental du pré-inventaire des monuments et richesses artistiques du Rhône, , 349 p. (ISBN978-2-910865-21-4 et 2-910865-21-5), p. 291-292
↑Maryse Dal Zotto, « Thizy, Chapelle Saint-Georges [Rhône] », Art et archéologie dans l'Ain et Rhône-Alpes, Cahiers René de Lucinge, Lyon, Conseil régional Rhône-Alpes, no 7 « Peintures murales médiévales des églises de Rhône-Alpes », , p. 145 (ISSN0766-1150, OCLC41892060)
Mathieu Méras, « L'Annonciation de l'église Saint Georges de Thizy », Art et archéologie dans l'Ain et Rhône-Alpes, Cahiers René de Lucinge, Lyon, Conseil régional Rhône-Alpes, no 2, , p. 35-37 (ISSN0766-1150)
Maryse Dal Zotto, « Thizy, Chapelle Saint-Georges [Rhône] », Art et archéologie dans l'Ain et Rhône-Alpes, Cahiers René de Lucinge, Lyon, Conseil régional Rhône-Alpes, no 7 « Peintures murales médiévales des églises de Rhône-Alpes », (ISSN0766-1150, OCLC41892060)