La Russie devient champion du monde pour la première fois (ou la seconde fois avec le titre de 1982 remporté par l'URSS) et confirme ainsi sa médaille d'or des Jeux olympiques de Barcelone (obtenue sous l'égide de l'équipe unifiée). Sur le podium, on retrouve les mêmes équipes qu'aux Jeux olympiques, mais la France profite du format de la compétition pour cette fois-ci devancer la Suède, tenante du titre.
Le tour préliminaire regroupe seize équipes réparties en quatre groupes de quatre équipes. Les trois premières sont qualifiées pour le tour principal tandis que les quatre équipes classées quatrièmes s'affrontent entre elles en matchs de classement à Eskilstuna.
Le tour principal regroupe douze équipes réparties en deux groupes de six équipes, les scores du tour préliminaires étant conservés. Les matchs se jouent à Halmstad et à Stockholm.
À l'issue du tour principal, il n'y a pas de matchs à éliminations (demi-finales), mais les deux équipes classées première de chaque groupe s'affrontent pour déterminer le champion du monde, les deux équipes classées deuxième s'affrontent pour la médaille de bronze et ainsi de suite jusqu'à la onzième place.
Danemark[12] : Christian Stadil Hansen (0), Erik Veje Rasmussen (5), Søren Kildelund Nielsen (1), Kim Keller Christensen (5), Nikolaj Bredahl Jacobsen (1), Kim G. Jacobsen (0), René Hamann-Boeriths (2), Jesper Ø. Pedersen (0), Frank Jørgensen (3), Michael Fenger (4), John Iversen (0), Jan Jørgensen (6).
Concernant les gardiens de but, l'Espagnol Lorenzo Rico a été le meilleur gardien du tournoi[19], arrêtant 79 tirs sur les 185 qu'il a reçus[18], soit 43% d'arrêts[17]. Les Suédois Mats Olsson (43 arrêts sur 103 tirs[18]) et Tomas Svensson (38 sur 95[18]) complètent le podium. Le classement des gardiens de buts est[19],[21] :
Concernant les exclusions temporaires[17], l'Islandais Júlíus Jónasson a été le plus sanctionné avec 10 exclusions temporaires. Suivent avec 9 exclusions temporaires Martin Šetlík(en) (Tchécoslovaquie), Hossam Gharib (Égypte), Philippe Schaaf (France) et Roger Kjendalen(en) (Norvège). Concernant les équipes, les États-Unis ont été expulsés le moins souvent du terrain (11 exclusions temporaires) et sont suivis par la Suède (16 exclusions temporaires), la Suisse (20 exclusions temporaires), la Corée du Sud (23 exclusions temporaires), puis l'Autriche et l'Islande avec 24 exclusions temporaires. À l'opposé, la Tchécoslovaquie a été la plus sanctionnée avec 32 exclusions temporaires.
« En raison des événements survenus en Yougoslavie et de la sanction prononcée par l'ONU, le Conseil de la Fédération internationale de handball a décidé de suspendre la Yougoslavie. Cette décision a des conséquences sur le championnat du monde 1993 en Suède. Le Danemark entre dans la composition des groupes." Communiqué de l'IHF, décembre 1991 »
↑ abc et d(hu) « Férfi Világbajnokságok története » [« Histoire des Championnats du monde masculins »], sur kezitortenelem.hu (consulté le ). Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « kezitortenelem » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.