Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
À la suite de la mort du roi Alexandre III d'Écosse en 1286, le trône d'Écosse reste sans héritier. Il est conquis par le roi Édouard Ier d'Angleterre qui envahit l'Écosse, entraînant ainsi la première guerres d'indépendance de l'Écosse. La ville d'Édimbourg rendit les armes après trois jours de bombardement. À la mort du roi Édouard en 1307, le pouvoir anglais sur l'Écosse s'affaiblit considérablement. Les défenses du château furent détruites le 14 mars 1314 sur l'ordre du roi Robert Ier d'Écosse, à la suite d'une invasion surprise anglaise de Thomas Randolph (1er comte de Moray) afin d'éviter une nouvelle occupation anglaise du château.
Le traité de Berwick (1357) conclut les deux guerres d'indépendance et permis au roi David II d'Écosse de démarrer un vaste projet de reconstruction du château, dont plusieurs séries de travaux s'échelonnèrent jusqu'au XVe siècle. À ce moment, le château vit sa fonction première lentement dériver vers un entrepôt d'armes et de matériel de guerre. Le roi Jacques IV d'Écosse fit construire le palais de Holyrood, à titre de résidence principale, à l'autre extrémité du Royal Mile. La tradition s'est perpétuée depuis.
À la suite des déboires de la reine Marie Ire d'Écosse (Marie Stuart) en 1567, elle fut emprisonnée dans un château en dehors de la ville mais elle s'en échappa et revint à Édimbourg. Elle y fut en sécurité jusqu'à ce que la mort du seigneur du château, William Kirkcaldy of Grange(en), qui lui était favorable. Lorsque le nouveau seigneur, James Douglas, entra en fonction en 1573, il demanda l'aide de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre pour enfin capturer la reine Marie. Le château fut donc à nouveau bombardé[2].
La majeure partie du château fut rebâtie par la suite. Peu de dommages y furent causés entre cette époque et aujourd'hui, malgré un bon nombre d'occupations successives. Pendant les années 1720, des constructions majeures s'ajoutèrent au château, dont les bastions nord et ouest. Par la suite, plusieurs autres édifices furent ajoutés à la structure pour y détenir les prisonniers de différentes guerres dans le monde, dont ceux de la guerre de Sept Ans et de la guerre d'indépendance des États-Unis.
En 1818, Sir Walter Scott reçoit l'autorisation d'explorer le château à la recherche des Honneurs de l'Écosse que l'on croyait perdus après l'Actes d'Union (1707) de l'Écosse et de l'Angleterre. Il découvre dans une pièce scellée, maintenant connue sous le nom de Salle de la Couronne (Crown Room) un coffre à l'intérieur duquel se trouvent les insignes royaux dont la couronne écossaise qui sont ensuite exposés au public moyennant un droit d'entrée d'un shilling[3]. En 1822, le roi George IV effectue une visite à Édimbourg, devenant le premier monarque régnant à visiter le château depuis Charles II en 1651.
Trois côtés de la forteresse sont protégés par des falaises abruptes et l’accès au château fort était limité à une route pentue sur le côté est. Autrefois il y eut un lac sur le côté Nord appelé Nor Loch.
On entre via l’esplanade, longue place pavée inclinée entre le château lui-même et le sommet du Royal Mile. C'est sur l’esplanade que le Edinburgh Military Tattoo était tenu, et qu'avaient lieu les parades et les entraînements pour la garnison. La batterie cylindrique est appelée demi-lune.
Grande Salle
Grande Salle
Le château lui-même est accessible via un portail devant la batterie, qui mène à une route qui monte vers la droite jusqu’à la cour dans le centre de la forteresse.
le « One O'Clock Gun » (en français : « canon de treize heures »), petite cérémonie militaire quotidienne (sauf les dimanches) de salut au canon à treize heures, qui commémore le coup de feu qui rappelait aux marins d'ajuster leur chronomètre lorsque jadis, les cadrans à l'heure exacte n'existaient pas ;
Le laird's lug (les oreilles du maître) du château d'Édimbourg
↑Jacques Legrand (dir.) & Derrick Mercer (dir.), Chronique de l'Angleterre : de Guillaume Le Conquérant à Élizabeth II, Paris, Chronique, , 4895 pages (ISBN978-2-905969-70-5, lire en ligne), Page 3362
↑(en) Chris Tabraham, Edinburgh Castle: Official Guide, Historic Scotland, (ISBN978-1904966555)