Cet article est une ébauche concernant l’industrie, l’énergie, le nucléaire et la Russie.
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La centrale nucléaire de Rostov (en russe : Ростовская АЭС, Rostovskaïa AES), aussi dénommée centrale de Volgodonsk, est une centrale nucléaire de l'oblast de Rostov, en Russie. Elle est située au bord du réservoir de Tsimliansk, à environ 12 km de la ville de Volgodonsk, à 120 km à l'est de Rostov-sur-le-Don et à environ 1100 km au sud-est de Moscou.
À ce jour, la centrale est équipée de 4 réacteurs qui délivrent de l'électricité sur le réseau. Le propriétaire-exploitant est l'entreprise d'État Rosenergoatom. Les réacteurs sont refroidis par un réservoir de refroidissement en ce qui concerne les unités nos 1 et 2 alors que les unités nos 3 et 4 sont refroidies par 2 tours aéroréfrigérantes de 171 mètres de hauteur. Les réacteurs sont des réacteurs à eau pressurisée du type VVER 1000 dont les caractéristiques sont détaillés dans le tableau suivant :
Le 18 mars 2010, à l'occasion de l'inauguration de Rostov 2, le Premier ministre Vladimir Poutine a annoncé la construction en Russie, d'ici à 2020, de vingt-six nouveaux réacteurs nucléaires[5].
En avril 2011, un groupe de journalistes étrangers a pu visiter la centrale de Rostov[6].
Le 29 octobre 2012 a eu lieu la pose du dôme du réacteur Rostov 3[7].
L'électricité de la centrale nucléaire est évacuée vers les districts fédéraux du sud de la Russie et du nord du Caucase, via sept lignes de tension de 500 kV et 4 lignes de tension de 220 kV[8].
Le 15 juin 2008, des satellites américains ont mesuré une radioactivité anormale aux alentours de la centrale de Rostov. La radioactivité a atteint plus de 60 microröntgen par heure. Rosenergoatom a alors affirmé que la centrale était en fonctionnement normal, et qu'aucune dose radioactive anormale n'était émise dans l'environnement[9]
En 2011, à la suite de la catastrophe de Fukushima, l'académicien Vladimir Kouznetsov a déclaré que la centrale nucléaire de Rostov se trouve dans une zone sismique active et est potentiellement dangereuse. Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a déclaré le même jour que la Russie n'avait pas de centrales nucléaires dans des zones sismiques[10].
Le 18 janvier 2013, le réacteur no 2 de la centrale nucléaire de Rostov a été arrêté à cause d’une alerte du système de sécurité[11].