La célébration du centenaire a été en Algérie l'événement politique et culturel le plus important de l'entre-deux-guerres. Contrairement aux grandes expositions coloniales, notamment l'exposition coloniale de Marseille de 1922 et celle de Paris en 1931, qui furent des entreprises métropolitaines, la commémoration du « Centenaire de l'Algérie française » en 1930 est surtout une opération de communication entreprise par les acteurs majeurs de l'Algérie française[1].
Les festivités ont été coordonnées par la Commission canadienne du Centenaire, créée en janvier 1963 sous la responsabilité de Judy LaMarsh, secrétaire d'État du Canada. Le commissaire était John Fisher[2].
Le centenaire de la Commune de Paris est célébré en France et dans le monde durant le printemps 1971.
L'insurrection révolutionnaire, qui s'est déroulée du au , est un symbole majeur des mouvements de gauche en France. Sa commémoration s'étale du mois de mars au mois de mai, avec de nombreuses manifestations, expositions, sorties culturelles, colloques scientifiques et plusieurs scandales politiques.
Hégémonique sur la mémoire de la Commune, le Parti communiste français se voit contesté par les mouvements révolutionnaires d'extrême gauche issus de Mai 68, qui proclament la « Commune vivante » pour une mémoire réinventée et festive. Les traditionnelles montées au mur des Fédérés du Père-Lachaise commémorant la Semaine sanglante marquent la division des différents partis en quatre cortèges distincts. Les partis traditionnels organisent plusieurs meetings et banquets durant la durée du centenaire, alors que l'extrême gauche — plus particulièrement les maoïstes de Vive la révolution et le Mouvement de libération des femmes — se mobilise autour d'évènements publics, parfois chahutés.
La Commune n'est pas commémorée par le pouvoir gaulliste en place. Éloigné des médias et des organismes d'État, son anniversaire reste circonscrit aux sphères de la gauche. Malgré cela, le centenaire voit le renouveau des représentations théâtrales et littéraires autour de la Commune.
Le centenaire de l'indépendance de l'Albanie a été fêté tout au long de l'année 2012, lorsque les Albanais ont célébré le centième anniversaire de la création de l'Albanie indépendante, le premier État albanais de l'histoire moderne[3],[4].
Le Centenaire du scoutisme eu lieu en 2007, et a été l'objet de nombreuses manifestations ou commémorations à travers le monde. Le slogan de cette fête était « Un Monde, Une Promesse » (en anglais« One World, One Promise »).
↑Jean-Robert Henry, « Le centenaire de l'Algérie, triomphe éphémère de la pensée algérianiste » dans Histoire de l'Algérie à la période coloniale. 1830-1962, La Découverte, 2014, pp. 369-375.
↑Bamir Topi, Albanian National News Agency, « The address of President Topi to the Nation on New Year's Eve », Albanian National News Agency, Tirana, Albania, (lire en ligne, consulté le ) :
« The year 2012, dear Albanians, is the most beautiful historic year. The 100th anniversary of the Independence of Albania »
↑Henryk J Sokalski, An ounce of prevention : Macedonia and the UN experience in preventive diplomacy, Washington, D.C., United States Institute of Peace Press, (lire en ligne), p. 60
« The first Albanian state in modern history emerged in 1912. »