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Ce qu'il faut de nuit évoque l'histoire d'un père veuf qui élève seul ses deux fils. Ce père, militant socialiste, va apprendre avec stupeur que son aîné fréquente un groupe d'extrême-droite. Avec pour toile de fond la Lorraine, ses espoirs et ses désillusions, ce roman est avant tout une histoire d'amour. Une histoire d'amour fortement contrariée, qui va s'accélérer et se compliquer jusqu'à devenir inexorable. Une histoire de silences, de paroles qui arrivent trop tard. Une histoire de riens qui façonnent une existence.
Accueil critique
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Ce qu'il faut de nuit reçoit un accueil critique majoritairement très positif de la part des médias. Il fait partie de la sélection France InterLe Point des cinq romans français de la rentrée littéraire 2020[12] ("Petitmangin a l'art de porter sur ses personnages - même vaincus, mêmes coupables - un regard terriblement humain"[13]. Augustin Trapenard: "Un roman tout en pudeur et en retenue aux formidables éditions de la Manufacture de livres.[14]")
Télérama le sélectionne dans son Spécial rentrée littéraire ("Ce qu'il faut de nuit est un livre poignant et modeste, bouleversant comme le poème de Supervielle qui donne son titre à ce premier roman"[15]). Libération, sous la plume d'Alexandra Schwartzbrod lui consacre une pleine page le 20 août 2020, le jour de sa sortie officielle ("premier roman d'une grande puissance"[16]). Pour Le Parisien, "un roman social aussi sublime que douloureux"[17]. Lire Magazine littéraire le lit en miroir avec Bénie soit Sixtine de Maylis Adhémar ("un premier roman plein de délicatesse qui vous vrille le cœur."[18]). Pour L'Express, "un roman formidable de sensibilité et de justesse de ton"[19]. Marianne le chronique avec Betty de Tiffany McDaniel ("deux romans importants de cette rentrée où la plume perce la page, pareille à une lame ou à la nuit[20]").
L'Obs, Le Monde et Le Canard enchaîné font tous trois référence à Nicolas Mathieu : "Ce premier roman rappelle Nicolas Mathieu. Mais quand le prix Goncourt 2018 s'intéressait aux ados, Petitmangin sonde le cœur brisé d'un de leurs aînés. Ce qu'il faut de nuit dont la langue épurée n'entrave pas l'émotion est l'histoire d'une rupture filiale au temps de la mort des idéaux."[21] "La tentation est forte de rapprocher Ce qu'il faut de nuit deLeurs enfants après eux. Leur principal point commun est ailleurs : dans le naturel qui est la plus belle conquête de la littérature, une manière de s'exprimer qui coule de source, qui sonne familière. Ce qui fait précisément la force et la beauté du premier roman de Laurent Petitmangin."[22] "C'est une juste et précise description des fractures françaises qui évoque le travail de Nicolas Mathieu ou de Didier Eribon (Retour à Reims). C'est aussi un bouleversant roman d'amour familial.[23]"
À l'occasion de sa traduction, le titre est recensé par de grands quotidiens nationaux : Die Welt[24], El Pais[25] ("Mémorable"). La presse étrangère fait référence au livre en illustration de la campagne présidentielle 2022[26],[27].