Les Caves de Roquefort, compte tenu de leur bonne réputation, ont sélectionné des laits d'autres régions pour faire face à la demande, notamment dans les villages de Montagne corse. Mais les fromageries de Roquefort[1] n'achètent plus en 1978 que la moitié des 86000 hectolitres de lait de brebis corses[1] alors que c'était plus de 90% des 98000 hectolitres de 1962 [1].
Les caves de Roquefort sont, avant leur aménagement de pierres maçonnées, des grottes naturelles créées par l’effondrement du versant nord du petit plateaucalcaire du Combalou (alt. 782 m). Sur deux kilomètres seulement, à partir du col des Aiguières, une gigantesque fissure a donné naissance à ces grottes et à des failles appelées « fleurines ».
Particularités
Les fleurines assurent une ventilation parfaite des caves. Fait unique, la poudre de Penicillium roqueforti servant à ensemencer le caillé est obtenue par des mises en cultures de cette moisissure sur des pains de seigle se trouvant également dans les caves. En 2018, cette pratique est devenue minoritaire.
Le fromage
Pour correspondre au cahier des charges de l'AOP, le fromage doit être affiné pendant au moins trois mois dans la zone d'affinage de la montagne du Combalou[2].
Notes et références
↑ ab et c"La Corse en mutation" par Nadine Salkazanov et Alain Viénot, dans la revue Economie et Statistique en 1980 [1]
↑Article 6 du décret du 22 janvier 2001 relatif à l’appellation d’origine contrôlée Roquefort (consolidée au 6 janvier 2006).