Né à Zagare, dans la région de Kaunas en Lituanie, il reçoit une éducation juive traditionnelle, puis suit des études secondaires en Russie.
Arrivé aux États-Unis en 1882, il effectue sa formation universitaire à l'université Columbia de New York (A.M.) et à l'Université Johns-Hopkins de Baltimore ; il est fellow en langues orientales dans la première université (1893-94), et fellow en langues sémitiques dans la seconde (1894-95). À partir de 1895 il enseigne l'exégèse biblique, le Midrash, l'hébreu et l'araméen au Hebrew Union College de Cincinnati[1] dans l'Ohio, rattaché au judaïsme réformé américain. Il le quitte en 1905, probablement en raison de son adhésion au sionisme[2], alors réprouvé par le judaïsme réformé, et déménage à New York. Il y collabore à la Jewish Encyclopedia, et enseigne la grammaire hébraïque et araméenne au Jewish Teachers Institute[3].
Il meurt à Newark, dans le New Jersey, en 1934[3].
Œuvres
Les travaux de Caspar Levias sont pour la plupart d'ordre philologique. Ils ont été publiés pour la plupart dans The American Journal of Semitic Languages et dans le Hebrew Union College Journal :
A Grammar of the Aramaic Idiom Contained in the Babylonian Talmud, Am. J. Sem. Lang 1900, réédité en 1971 par Gregg
Une version hébraïque plus élaborée a été publiée sous le titre de A grammar of Babylonian Aramaic, Alexander Kohut memorial foundation, 1930[3]
Otṣar ḥokhmat ha-lashon, Leipzig 1913, rééd. G. E. Stechert, 1914, New York Il s'agit de l'un des deux dictionnaires réalisées par Levias, l'autre étant un dictionnaire de termes médicaux en hébreu, demeuré impublié à ce jour. L’Otṣar recense les termes philologiques afférents à la logique, la grammaire, la poésie et la rhétorique dans la littérature hébraïque, de la Bible au Moyen Âge[3].
Enallage in the Bible, The American Journal of Semitic Languages and Literatures 50 (1934):104-108.