Cette ancienne carrière, du nom de son ancien propriétaire, n'est plus exploitée.
Elle était située à l'époque des fouilles entre la porte Saint-Gilles et la porte du Bois, aujourd'hui, dans le secteur du quartier de l'Espérance[2].
Plusieurs fouilles archéologiques y ont eu lieu au XIXe siècle, en 1938, en 2015 et en 2016. La carrière a été acquise par l'État en 1938 à l'instigation de Léon Aufrère et l'abbé Breuil[3].
Les fouilles ont révélé des ossements de grands mammifères ainsi que des bifaces de fabrication humaine[4].
La carrière ainsi que plusieurs autres à Abbeville (dont la carrière Léon à proximité : 400 mètres) font apparaître plusieurs couches de sédiments dont de la marne blanche ainsi que des sables et graviers contenant des traces de matériaux lithiques. La carrière Carpentier en particulier a délivré deux coups-de-poing grossiers issus de la période acheuléenne[5]. Elle présente une coupe de terrain de 20 m x 4 m, protégée par une toiture.
↑Gallia préhistoire, tome 14, fascicule 2, 1971 : Fouilles et monuments archéologiques en France métropolitaine, vol. 14,
↑(en) Pierre Antoine, Dating the earliest human occupation of Western Europe: New evidence from the fluvial terrace system of the Somme basin (Northern France), Quaternary International, (lire en ligne)
↑Jean-Jacques Bahain, Réexamen du contexte géologique, chrono- et biostratigraphique du site de Moulin Quignon à Abbeville (Vallée de la Somme, France), Quaternary International, (lire en ligne)
Annexes
Bibliographie
Jacques Boucher de Perthes, Antiquités celtiques et antédiluviennes, mémoire sur l’industrie primitive et les arts à leur origine trois volumes, 1847, 1857, 1864.
Boule & Verneaud, L'Anthropologie, (lire en ligne), p. 463