Les limites communales de Carrépuis et celles de ses communes adjacentes.
Description
Carrépuis est un village périurbain picard du Santerre limitrophe à l'est de Roye, à 19 km au sud-ouest de Ham, 26 km au sud-ouest de Péronne et 32 km au nord de Compiègne.
La commune est desservie par l'ex-RN 17 et l'ex-RN 30 (actuelles RD 1017 et 930).
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau interurbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 53, Roye - Esmery-Hallon - Ham)[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 721 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Carrépuis est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (85,3 %), eaux continentales[Note 3] (7,7 %), zones urbanisées (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Quadratus puteus (1179) ; Carepuy (1184) ; Cadratusputeus (XIIe siècle) ; Quarrepuis (1216) ; Carrepuis (1567) ; Carrempuis (1605) ; Carrépuits (1751) ; Carepuis (1778) ; Carrépuids (1808)[13].
Signification apparente de « puits carré »[14]. L'antéposition de l'adjectif carré est le reflet de l'influence syntaxique du germanique. Le mot puits est issu d'un croisement entre le latin puteus « trou, fosse », « puits d'eau vive », et « puits de mine » et le germanique *putti[15], du germanique occidental *puti de sens proche cf. moyen néerlandais putte, pitte; vieil anglais pytt (> anglais pit), vieux saxon putti. Étaimpuis (Seine-maritime, Estanpuiz 1137) et Estaimpuis (Belgique, StemputXIIe siècle) / Steenput sont des composés analogues, mais formés avec le substantif germanique stein « pierre ».
Histoire
Des armes de pierre et des débris de poteries ont été découverts au lieu-dit le Fort[16].
En 1220, Raoul Flamant est le seigneur du village[16].
Au XVe siècle, les chanoines de Roye cachent à Carrépuis les reliques de saint Florent que le roi Louis XI voulait enlever[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2022, la commune comptait 258 habitants[Note 4], en évolution de −5,84 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« À Carrépuis, l'édile veut briguer un second mandat de maire : Après deux mandats de conseiller municipal, un d'adjoint et un en tant que maire, Joël Keller a envie de poursuivre l'aventure », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Il ramène l'école au village », Courrier picard, , p. 9.
↑« Le premier centre de loisirs de Carrépuis attire les bambins : Pendant les quatre prochaines semaines, les enfants ne risquent pas de s'ennuyer », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 282 (ASINB000WR15W8).