Elle participe au congrès et à l'exposition des Arts et Métiers féminin du 4 au 9 août 1902 au cours la Reine à Paris, organisée par Pauline Savari, en présence d'Hubertine Auclert. Elle veut y faire adopter la fondation d'un comité artistique où « la femme, à l'aide de vêtements plus normaux, mieux adaptés aux besoins de la vie actuelle, s'embellirait à force de simplicité ». Ce serait l'Académie nationale du vêtement féminin. En 1904, Caroline Kauffmann organise un autodafé du Code civil à l'occasion du centenaire de sa promulgation. Ce texte officiel promulgué par Napoléon Bonaparte, inscrit dans la loi l'inégalité des sexes. En effet, on peut y lire que le mari est « le juge souverain et absolu de l'honneur de la famille »[2].