Née à Alméria en Andalousie, Carmencita prend des leçons de danse à Malaga, à 200 km plus à l'ouest et apparaît pour la première fois au théâtre Cervantes de Malaga en 1880[3],[4]. En 1882, elle fait une tournée à Paris et au Portugal. Elle retourne à Paris et se produit en 1887 au Nouveau Cirque[5], en 1888 au Concert de l'Horloge[6],[7], puis durant l'Exposition universelle de Paris de 1889 ; en 1889 elle revient au Nouveau Cirque[8], où l'agent Bolossy Kiralfy(en) la remarque et l'engage pour venir aux États-Unis. Elle débute à New-York le 17 Août, 1889 au ballet de l'Antiope. Son association avec Kiralfy s'arrête au début de 1890 et elle commence à être connue quand John Koster et Albert Bial l'engagent dans leur salle de concert de la 23e rue[9], le 10 février 1890[10]. Durant les années qui suivent, Carmencita tourne dans les principales villes des États-Unis. Elle apparaît au music-hall de Koster et Bial en novembre et au début de décembre 1894 avant de vendre ses biens et de retourner en Europe[11]. On la voit au Palace Theatre de Londres en février 1895[12] et régulièrement à Paris, au Théâtre des Nouveautés, à l'Olympia, à l'Alcazar d'été et aux Ambassadeurs[13].
Au cinéma
L'historien américain Charles Musser écrit, dans son histoire du cinéma premier aux États-Unis, que Carmencita est la première femme à apparaître devant une caméra de cinéma, le Kinématographe, mise au point par l'équipe d'Edison, ce qui fait d'elle historiquement la première actrice de cinéma[14].
La projection du film suscite des protestations véhémentes de la part des puritains, au motif que les tourbillonnements de la danse soulèvent par moments la robe et les jupons, « à une époque où l’on s’évanouit de voir une cheville de femme. »[15]
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Carmencita » (voir la liste des auteurs).
↑(en) Karen Corsano et Daniel Williman, John Singer Sargent and His Muse: Painting Love and Loss, Londres, Rowman & Littlefield, (lire en ligne), p. 245.
↑James Ramirez, Carmencita: The Pearl of Seville, New York, Press of the Law and Trade Printing Co., , 114–117 p.
↑Des affiches sont disponibles à la médiathèque de Chaumont.
↑(en) Charles Musser, History of the American Cinema, Volume 1, The Emergence of Cinema, The American Screen to 1907, New York, Charles Scribner’s Sons, , 613 p. (ISBN0-684-18413-3), p. 78