Un nouveau découpage territorial du Morbihan entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 21février 2014[1], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans le Morbihan, le nombre de cantons passe ainsi de 42 à 21.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : François Goulard et Christine Penhouët (Union de la Droite, 49,66 %) et Cécile Franchet et Marc Le Gal (Union de la Gauche, 26 %). Le taux de participation est de 52,88 % (11 618 votants sur 21 969 inscrits)[5] contre 52,56 % au niveau départemental[6] et 50,17 % au niveau national[7].
Au second tour, François Goulard et Christine Penhouët (Union de la Droite) sont élus avec 63,42 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 48,24 % (6 306 voix pour 10 598 votants et 21 968 inscrits)[8].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[10]. Dans le canton de Vannes-1, ce taux de participation est de 33,91 % (7 874 votants sur 23 220 inscrits)[11] contre 34,81 % au niveau départemental[12]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Mohamed Azgag et Christine Penhouët (DVD, 33,26 %) et Sandrine Berthier et Maxime Blondeau (Union à gauche avec des écologistes, 31,3 %)[11].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[13], 36 % dans le département[12] et 35,18 % dans le canton de Vannes-1[11]. Mohamed Azgag et Christine Penhouët (DVD) sont élus avec 57,4 % des suffrages exprimés (4 402 voix pour 8 171 votants et 23 226 inscrits)[11],[14],[15].
Le canton de Vannes-1 comprend la partie centrale de la commune de Vannes située[1] :
à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune d'Arradon, boulevard des Îles (route départementale 101), rue Jérôme-d'Arradon, rue Pasteur, rue Jeanne-d'Arc, rue Joseph-Sauveur, rue Albert-Ier, rue Victor-Basch, rue Henri-Dunant (résidences Henri-Dunant et François-Fromentin exclues), rue du Lieutenant-François-Fromentin, rue Hélène-Boucher, rue Louis-Martin-Chauffier (résidence Gwened-II exclue), rue Winston-Churchill, rue Gillot-de-Kerarden, rue Guillaume-Le Bartz, rue Michel-de-Montaigne, rue Winston-Churchill, chemin des Salines, jusqu'à la pointe des Émigrés ;
à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saint-Avé, ligne de chemin de fer, avenue Favrel-et-Lincy, rue des Quatre-Frères-Creach, rue des deux-Frères-Joubaud, allée Aimé-Césaire, rue Anatole-Le-Braz, rue Ernest-Renan (limite caserne/zone d'habitat), avenue de Verdun, rue de Saint-Gildas (limite caserne/zone d'habitat), avenue Édouard-Herriot, boulevard de la Paix, place du Maréchal-Lyautey, rue du Lieutenant-Colonel-Maury, rue Francis-Decker, rue Jehan-de-Bazvalan, rue Jean-Martin, rue Alfred-Roth, rue des Ursulines, rue Monseigneur-Tréhiou, rue Jean-Jaurès (route départementale 199), avenue Raymond-Marcellin, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Séné.
Démographie
En 2021, le canton comptait 32 692 habitants[Note 2], en évolution de +0,59 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[16].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.