Il est divisé par le décret no 82-84 du , créant le canton d'Elne[3].
Par décret du , le nombre de cantons du département est divisé par deux, avec mise en application aux élections départementales de mars 2015. Le Canton de Perpignan-4 est conservé et voit ses limites territoriales remaniées[2].
Romain Grau a quitté l'UDI et a adhéré à LREM, en concomitance avec son micro-parti "Alliance centriste" (AC) proche de l'UDI.
Isabelle de Noell-Marchesan a également quitté le groupe de l'opposition LR-DVD[6]; elle est désormais sous l'étiquette Divers centre.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Clotilde Font et Jean-Yves Gatault (FN, 38,09 %) et Isabelle de Noell-Marchesan et Romain Grau (UMP, 29,22 %). Le taux de participation est de 49,27 % (6 588 votants sur 13 372 inscrits)[7] contre 55,72 % au niveau départemental[8] et 50,17 % au niveau national[9].
Au second tour, Isabelle de Noell-Marchesan et Romain Grau (UMP) sont élus avec 56,08 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 50,88 % (3 393 voix pour 6 804 votants et 13 372 inscrits)[10].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[11]. Dans le canton de Perpignan-4, ce taux de participation est de 29,45 % (3 779 votants sur 12 830 inscrits)[12] contre 35,53 % au niveau départemental[13]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Jacques Bartoli et Huguette Dies (RN, 40,36 %) et Isabelle de Noell Marchesan et Romain Grau (Union au centre et à droite, 28,34 %)[12].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[14], 38,03 % dans le département[13] et 32,99 % dans le canton de Perpignan-4[12]. Isabelle de Noell Marchesan et Romain Grau (Union au centre et à droite) sont élus avec 52,96 % des suffrages exprimés (2 047 voix pour 4 232 votants et 12 830 inscrits)[12],[15],[16].
les communes de Corneilla-del-Vercol, Elne, Montescot, Théza et Villeneuve-de-la-Raho,
la portion du territoire de la ville de Perpignan déterminée par l'axe des voies ci-après, d'Est en Ouest : route nationale n° 114, avenue Guynemer, rue Waldeck-Rousseau, rue Lavoisier, rue Jean-Rière, rue Marie-Parazols, rue Miquel-Mulcio, avenue des Baléares (extrémité), avenue du Général-Guillaut et route nationale n° 9.
Composition de 1982 à 2015
Le canton de Perpignan-4 était composé de la portion de territoire de la ville de Perpignan déterminée, au Sud, par la limite avec la commune d'Elne ; à l'Est, par l'axe des voies suivantes : route nationale 114, avenue d'Argelès-sur-Mer, avenue Guynemer, rue-Waldeck-Rousseau ; au Nord, rue Lavoisier, rue Joseph-Pal, rue Jean-Rivière, rue Marcel-Parazols, rue Miguel-Mucio ; à l'Est, avenue des Baléares, avenue du Général-Guillaut, avenue d'Espagne, nouvelle route d'Espagne, route nationale 9[3].
Le canton est désormais composé de la partie de la commune de Perpignan située au sud de l'axe des voies suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saleilles, route d'Elne, rond-point du Moulin-à-Vent, avenue d'Argelès-sur-Mer, rond-point du Pou-de-Les-Coulabres, avenue Georges-Guynemer, boulevard Aristide-Briand, rue Jean-Vielledent, place Jean-Moulin, rue de la Côte-des-Carmes, rue de la Fontaine-Neuve, rue Emile-Zola, place Hyacinthe-Rigaud, rue de la Fusterie, place des Poilus, rue des Augustins, place du Pont-d'en-Vestit, rue Grande-la-Monnaie, rue des Sureaux, rue Jean-de-Gazanyola, rue des Archers, rue des-Rois-de-Majorque, rue des Lices, rue du Lieutenant-Pruneta, avenue Gilbert-Brutus, boulevard Félix-Mercader, avenue du Général-Guillaut, rond-point des Baléares, avenue d'Espagne, route du Perthus, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Pollestres[2].
En 2021, le canton comptait 24 417 habitants[Note 2], en évolution de +1,43 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[19].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[5].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑https://maitron.fr/spip.php?article164419, notice PLANAS Narcisse, André, Jean [Elne] par André Balent, version mise en ligne le 22 septembre 2014, dernière modification le 4 septembre 2017.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.