Un nouveau découpage territorial de la Guadeloupe entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 24février 2014[1]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[2]. Dans la Guadeloupe, le nombre de cantons passe ainsi de 40 à 21.
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[7]. Dans le canton de Basse-Terre, ce taux de participation est de 31,29 % (5 403 votants sur 17 268 inscrits)[8] contre 30,59 % au niveau départemental[9]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Élie Califer et Brigitte Rodes (DVG, 75,99 %) et Thierry Panol et Hélène Rene (Union à droite, 24,01 %)[8].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[10], 37,59 % dans le département[9] et 35,9 % dans le canton de Basse-Terre[8]. Élie Califer et Brigitte Rodes (DVG) sont élus avec 73,28 % des suffrages exprimés (4 130 voix pour 6 203 votants et 17 279 inscrits)[8],[11],[12].
Composition
Le canton de Basse-Terre comprend deux communes entières[1].
En 2021, le canton comptait 20 479 habitants[Note 2], en évolution de −1,27 % par rapport à 2015 (Guadeloupe : −3,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[13].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[3].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.