Le camp de César est entouré de coteaux abrupts et de falaises, sauf au sud-est où il est rattaché au plateau principal par un isthme de 200 m de large. Son altitude varie de 375 à 386 mètres. Le plateau occupe une superficie de 40 hectares.
Ce site domine la reculée et le village de Chariez au sud-ouest, la vallée du Durgeon au nord-ouest et le village de Vaivre-et-Montoille au nord-est.
Son accès par la route est possible par le sud-est en empruntant le chemin depuis la Croix-aux-curés.
Histoire
Le plateau est occupé depuis la préhistoire (paléolithique), comme en témoigne la découverte[3] de pierres taillées datant du magdalénien.
Toponymie
Il n'y a vraisemblablement pas eu d'occupation romaine au Camp de César, comme pourrait le laisser penser son nom, ces Camps de César étant en effet généralement des appellations apparues au XVIIe siècle qui se réfèrent à des éperons barrés du néolithique, de l'âge de fer ou encore à des substructions médiévales. La mention Camp romain est portée sur les cartes de Cassini[4] et de l'état major[5].
La situation du plateau, la levée de terre et de pierres protohistorique barrant l'accès et la situation dominante peuvent expliquer cette dénomination fantaisiste.
De nombreux lieux portent le nom de Camp romain en Haute-Saône[6], dont 3 surplombant Vesoul :
Les roches surplombant la grotte au sud-ouest du plateau offrent une vue panoramique sur le village et la vallée de Chariez.
Les falaises bordant le plateau sont équipées pour la pratique de l'escalade.
Une piste d'envol[7] de deltaplane et parapente est située au nord du plateau, avec l’atterrissage dans la plaine au lieu-dit Fontaine-Froide.
Les points de vue et les sentiers sont prisés des promeneurs et permettent d'admirer les vallées environnantes ainsi que la colline de la Motte et le Lac de Vaivre.