Le café Gondrée, situé à 20 m du Pegasus Bridge et où se trouvaient Thérèse et Georges Gondrée, est souvent présenté comme la première maison de France continentale à avoir été libérée, pendant le débarquement de Normandie le . Cependant, l'historien Norbert Hugedé a publié, dans son ouvrage consacré à l'Opération Deadstick, que c'est la maison située en face et appartenant à Louis Picot qui aurait été contrôlée en premier lors des combats. La maison Gondrée n'aurait ouvert ses portes aux soldats alliés qu'au petit matin du Jour J[3],[4].
Il demeure que le couple Gondrée, des résistants, avait renseigné pendant plusieurs mois les Anglais avant le Débarquement, notamment en ce qui concerne le dispositif allemand entourant le pont. Après la guerre, des parachutistes britanniques prennent l'habitude de venir fêter l'anniversaire de ce jour historique dans ce café. L'une des filles du couple, Arlette Gondrée, a par la suite repris la gestion du café, rebaptisé Café Gondrée Pegasus Bridge. Tous les , à 23 h 16, elle offre le champagne aux vétérans présents. Les murs sont couverts de photos des chefs de l'opération, de vieux casques, insignes et de drapeaux[5]. Elle est cependant en conflit avec sa sœur, Françoise Gondrée, qui s'estime également dépositaire de cette mémoire[6].