C'est la faute de la samba reprend les héros des Trois Caballeros Donald Duck et José Carioca qui sont littéralement bleus et qui reprennent des couleurs (aussi littéralement) grâce à un cocktail et la musique de la Samba servi par l'Aracuan et l'organiste Ethel Smith[6]. Donald et José Carioca ne parlent pas dans ce court-métrage. L'Aracuan est aussi irresponsable et destructif que dans ses précédentes apparitions[7]. José Carioca possède un caractère plus proche de celui de Saludos Amigos, plus amical, que la version cruelle des Trois Caballeros[7]. Grant note que dans la séquence, les trois personnages ont plutôt des rôles passifs, subissant l'action[7]. La séquence intègre des prises de vue réelle d'Ethel Smith et les « interactions » entre l'orgue et l'Aracuan (ce dernier emplit l'instrument de dynamite et le fait exploser[8]) ont été obtenues grâce aux effets spéciaux d'Ub Iwerks[9], déjà à l'œuvre sur les précédentes productions mêlant animation et acteurs. Grant les considère comme aussi achevé que ceux de Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988)[7]. La séquence comporte de nombreuses idées d'animation assez complexe dans des scènes agencées dans un rythme brusque[10]. À la fin de la séquence, Aracuan donne un coup de pied à l'orgue et à Ethel, bien que la Production Code Administration ait demandé la suppression de cet élément[11].
Douglas Brode considère que le désarroi de Donald et José dans C'est la faute de la Samba est une frustration provoquée par la mauvaise réussite des deux compilations sud-américaines sorties quelques années plus tôt[12]. Il ajoute que la couleur bleue est ici associée à la fois à la mélancolie et à la sexualité[12]. L'Aracuan sert un cocktail aux deux personnages attristés et avec la musique, la vie reprend des couleurs. Brode associe la boisson à un alcool[12]. Il rappelle aussi que la cafétéria du studio a longtemps été l'une des seules d'Hollywood à servir de la bière durant les repas[12].
Dave Smith ne mentionne que la ressortie individuelle de 1955[5] et non celle d'avril 1948 indiquée par IMDb, qui ajoute que la séquence est « issue de Mélodie cocktail », alors que le long-métrage est postérieur[2].