Il est coordonnateur à la vie étudiante de 1999 à 2008 au Cégep de Sainte-Foy[3]. Par la suite, il s'implique également dans l’Association québécoise de prévention du suicide de 2008 à 2014[2]. De 2003 à 2013[2], il est membre et président du conseil d'administration de Centraide Québec Chaudière-Appalaches et Bas-Saint-Laurent. En 2014, il en devient le président-directeur général jusqu'en 2021[4].
Maire de Québec
Candidature
Bruno Marchand est mentionné, dès , comme possible candidat dans un sondage effectué par la firme Léger-Le Journal de Québec pour la mairie de Québec pour l'élection de . Il obtient 1 % du vote des sondés[5]. Dès , des possibilités plus sérieuses se développent[6]. Le , il annonce qu'il quitte son poste de PDG de Centraide Québec-Chaudière-Appalaches-Bas-Saint-Laurent[7].
Le , il remporte les élections municipales de la ville de Québec lors d'une soirée au déroulement dramatique. Dès le début de cette soirée électorale, vers 20h30, les réseaux de télévision déclarent Marie-Josée Savard vainqueur avec son équipe par son avance de 14 % sur Marchand. Elle prononce un discours de victoire devant ses partisans et les caméras. Vers 22h07, TVA enlève sa prédiction de victoire avec la réduction de l'écart par les gains de Marchand. Vers 22h40, Marchand prend la tête et il remporte l'élection par 834 votes. Sous le choc, en fin de soirée du , l'équipe de Savard, analyse la possibilité d'un recomptage mais se ravise le lendemain et reconnaît leur défaite[9],[10].
Il forme un conseil exécutif avec plusieurs élus issus d'autres partis que sa propre formation, dont notamment son adversaire Jean-François Gosselin, déclarant vouloir changer le ton à l'hôtel de ville[12]. Se déclarant au centre et ne croyant pas à l'axe gauche-droite au niveau municipal, il est également connu pour s'afficher en public avec ses espadrilles, utilisés comme outils de marketing politique[13].
Pendant son mandat, il participe au film Lettre d'amour à la ville[14] et à la série télévisée Mairies : nouvelles générations[15].
Dossiers majeurs
Son mandat comme maire est fortement marqué par l'organisation du transport dans la région de Québec[16]. Il souhaite réaliser le projet de tramway, initialement implanté par son prédécesseur[17]. Le , il répond aux propos de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, qui dit ne pas croire que la gestion du transport collectif est une mission de l'État. Le maire dit en entrevue n'avoir aucune confiance envers la ministre à cause de son manque de vision pour la mobilité durable. Il accuse la ministre d'avoir de l'intérêt que pour la construction de routes[18].
Parmi les autres dossiers majeurs lors de son mandat, il doit faire face aux turbulences entraînées par les négociations des conventions collectives du Réseau de transport de la Capitale et de l'Institut canadien de Québec, qui gèrent respectivement le transport en commun et le réseau de bibliothèques de la ville[19],[20].
Vie privée
Enfant unique, il est le fils de Gilbert Marchand et de Thérèse Carrier. Il est orphelin de ses parents décédés en 2007 et 2013[11]
Il fait son école primaire à l'École Saint-Paul Apôtre. Dans sa jeunesse, comme joueur de baseball, il affronte Patrick Poulin, futur joueur de hockey dans la Ligue nationale de hockey au Stade Victoria[21].
Il est père de deux enfants et vit à Sainte-Foy avec sa conjointe[2].
↑Henri Ouellette-Vézina et Gabriel Béland, « Geneviève Guilbault et transport collectif: « On revient au Temps d’une paix », lance Bruno Marchand », La Presse, (lire en ligne, consulté le )