Il proposa l'une des premières lectures critiques de l'œuvre fondatrice de John Rawls, Théorie de la justice, dans The Liberal Theory of Justice (1973). Par la suite, c'est dans le sillage de Rawls qu'il inscrivit ses travaux, en défendant une conception de la justice sociale comme impartialité (viser des normes sociales que nul ne pourrait raisonnablement rejeter, selon la formule de T. M. Scanlon(en)).
Au début des années 2000, il relança le débat sur le multiculturalisme en en proposant une sévère critique égalitariste, dans Culture & Equality: An Egalitarian Critique of Multiculturalism (2001).
Culture & Equality: An Egalitarian Critique of Multiculturalism (2001)
Justice as Impartiality (1995)
Theories of Justice (Berkeley, 1989)
Democracy, Power, and Justice: Essays in Political Theory (Oxford, 1989)
The Liberal Theory of Justice (1973)
Sociologists, Economists and Democracy (1970)
Political Argument (1965, Reissue 1990)
En français, on peut lire son article " Libéralisme et propriété privée"[2] publié dans le Monde du . S'interrogeant sur la transition postsoviétique vers l'économie libérale des pays d'Europe de l'Est, et sur la faillite de la théorie libérale analysée par John N. Gray, il y fait une critique des thèses de Friedrich Hayek sur le libéralisme, qu'il qualifie de théorisation fallacieuse de pratiques historiques basées sur des principes libéraux, en se référant à John Stuart Mill et John Rawls.
Bibliographie
Justice & Democracy: Essays for Brian Barry, edited by Keith Dowding, Robert E. Goodin, and Carole Pateman (2004)
Multiculturalism Reconsidered: 'Culture and Equality' and Its Critics, edited by Paul Kelly (2002)
Impartiality, Neutrality and Justice: Re-Reading Brian Barry's 'Justice as Impartiality', edited by Paul Kelly (2001)
Références
↑Philippe Van Parijs, "Tribute to Brian Barry (1936-2009)", Chair of the international board of the Basic Income European Network, BIEN News Flash 57, June 2009, p. 2. [1]