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Bordj El Kiffan est située à environ 15 km à l'est d'Alger, sur la rive orientale de la baie d'Alger[3]. En plus de la ville même, elle englobe les zones urbanisées de Ben Mred, Dergana et Ben Zerga.
La première ligne du nouveau tramway d'Alger dessert la commune sur une longueur de 8 km.
Une nouvelle voie rapide (2 × 2 voies) au Sud de la commune. Elle permet le contournement du centre-ville et de relier plus rapidement les communes balnéaires excentrées du Nord-Est de la wilaya (Bordj El Bahri, El Marsa, Tamentfoust et Aïn Taya) au reste de l'agglomération d'Alger.
La ville de Bordj El Kiffan est construite selon le modèle des villes modernes structurée autour d'une grande avenue qui traverse de l'Ouest à Est et autour d'une placette rectangulaire et un maillage de rues qui descend jusqu'à la mer.
Autour, on trouve les quartiers résidentiels du « Lido » à l'Ouest, les quartiers de la « Verte Rive » et « Bateau-Cassé » à l'Est. Au Sud de la nouvelle voie rapide qui desserte les communes de l'Est algérois s'est récemment constituée une nouvelle zone urbaine autour de la colline de Mouhous. Elle est connue aussi par un bâtiment construit en 1932 (BATIMA32), ou quartier 32 tout court .
En remontant l'avenue Bougara depuis le fort vers le centre-ville.
Toponymie
Le nom de Bordj El Kiffan signifie en français Fort des deux rochers[4].
Histoire
Époque ottomane
En 1556, le pacha Mohamed Takarli entreprend de bâtir un fort à l'est du fleuve El Harrach afin de prévenir les éventuelles tentatives d'invasions. Le « fort des Précipices » n'est achevé qu'en 1581 par Djafar Pacha.
Époque française
Fronton de la gare ferroviaire de Fort de l'Eau
En 1835, le prince polonais Mir Mirsky, chassé de son pays par la révolution, se fit octroyer un terrain de plus de 4 000 hectares autour de la ferme de Ras El Outa (la tête — ou le sommet — de la plaine) devenue « la Rassauta » ; endetté, ce dernier dut céder la propriété au comte Del Valle de San Juan.
En 1846, le ministère de la Guerre décide d'implanter, sous l'autorité du baron de Vialar, des colons originaires de Mahon (ville située sur l'île espagnole de Minorque).
En 1850, le lieu-dit Fort-de-l'Eau, situé sur le domaine de La Rassauta, fut érigé en centre de peuplement par décret[5]. En 1851, la Rassauta est érigée en centre de peuplement rattaché à la commune d'Hussein Dey.
En 1871, une petite ligne de chemin de fer d’intérêt local est reliée à El Harrach.
Le , après un nouveau découpage qui la voit délestée des territoires de Maison Carrée, Maison Blanche, Reghaïa, puis Rouïba, Fort-de-l'Eau devient une commune de plein exercice.
Elle devient une station balnéaire réputée ; ainsi dans les années 1900, un hôtel de luxe et un casino y sont construits. À partir de 1908, la commune devient une destination estivale privilégiée.
Depuis l'indépendance
En 1962, à l'indépendance, la commune prit le nom de Bordj El Kiffan.
Bordj El Kiffan est une ville à vocation touristique affirmée avec le temps. L'avenue Ali Khodja (ex-« avenue de France ») est bordée de restaurants offrant des grillades; des vendeurs de glace essaiment le littoral dont le plus célèbre est l'Iceberg.
La restauration est l'activité économique la plus achalande durant la période estivale surtout le long du boulevard du front de mer jusqu'au Lido.
L'hôtellerie développée ces dernières années , puisque plusieurs hôtels haut standing ont vu le jour ou en cours de construction, ainsi qu'un petit centre d’affaires.
La ville de Bordj El Kiffan est doté de parcs aquatiques et un karting.
Enseignement
École Nationale Supérieure de Technologie d'Alger (ENST) située au quartier de Dergana au siège l'ex Centre Biomédical.
Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP).
Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (ISMAS).
Cinq lycées (lycée Mouhous, lycée Omar El Mokhtar, lycée technique Fayzi, lycée Echikh Ahmed Houcine et lycée cité diplomatique Dergana )
Plusieurs CEM et primaires.
Vie quotidienne
Culture
Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (ISMAS)
Sport
La ville de Bordj El Kiffan est connue pour son école de boxe CRBBK et son club de judo qui ont fourni plusieurs champions à travers l'association sportive, en plus des clubs d'Athlétisme, de natation et de Handisport
La ville possède un stade olympique: Gadouche, qui va être achevé, un stade de football en Tartan pas encore achevé, ainsi qu'un club de tennis comprenant six terrains en terre battue.
Hadj Youcef Adel, champion du monde 2010, de vovinam Việt Võ Đạo, épreuve de combat pour les moins de 75 kg en Allemagne
Kamel Abdesselam, footballeur, qui a fait ses débuts dans le club local CRBK, champion d'Afrique des Clubs Champions aux côtés de la JSK.
Seddiki Fayçal, athlète (spécialité 110 m haies), champion d’Algérie, champion Méditerranéen ainsi que champion des Jeux Universitaires de Namibie 2012 qui a fait ses débuts dans le club local CRBBK