Né à Eston en Saskatchewan, Boyd fait son entrée en politique avec son élection en 1991 aux termes d'une lutte serrée à titre de député progressiste-conservateur[2]. Devenu chef des Progressistes-conservateurs en novembre 1994, il dirige le parti durant les élections de 1995. Réélu dans sa circonscription, le parti subit un important revers en ne parvenant à faire élire que cinq députés en raison de la divulgations de plusieurs scandales issus du gouvernement de Grant Devine[2]. Il devient alors chef de l'Opposition officielle face au premier ministre néo-démocrateRoy Romanow.
Il effectue un retour en 2007 et est aussitôt nommé ministre de l'Énergie et des ressources et ministre responsable des Affaires intergouvernementales dans le cabinet de Brad Wall. Plus tard, il sert comme ministre de l'Économie[2]. Il démissionne du cabinet en août 2016 et quitte le caucus du parti[3].
Boyd démissionne de son poste de député en septembre 2017. Le mois précédent, il est accusé de conflit d'intérêts après avoir incité des immigrants chinois à investir dans un projet d'irrigation. Le tout étant chapeauter par le Saskatchewan Immigrant Nominee Program du ministère de l'Économie[3]. Il sera par la suite accusé d'avoir bénéficié de sa position de ministre à son bénéfice personnel[4].
En février 2018, il est reconnu coupable de deux accusations pour avoir exploiter illégalement six acres de milieux humides autour de la rivière Saskatchewan Sud[5].
↑ a et b(en-US) Geoff Leo, « Sask. MLA booted from caucus over conflict of interest, legal action possible | CBC News », CBC, (lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) Geoff Leo, « Email shows Bill Boyd and premier's office were 'concocting a scheme' to pay too much for GTH land, NDP says | CBC News », CBC, (lire en ligne, consulté le )
↑« Former Sask. minister Bill Boyd hit with $35K fine for environmental charges », CBC News, (lire en ligne, consulté le )