Il dispense des cours de préparation aux grandes écoles de l'administration de novembre 2018 à la mi-2022, pendant ses trois ans et demi de suspension[8].
Il est intéressé par la Corée du Nord depuis les années 1990 lors de ses études à Sciences Po[1].
En 2005, il devient membre de l’Association d’amitié franco-coréenne[2],[16],[17] grâce à l'incitation d'un ancien sénateur, André Aubry[18]. Il crée la branche régionale de l'AAFC en Bourgogne et en est président. Il devient vice-président[19], avant de devenir président de l'association au niveau national en avril 2017[20]. Il participe régulièrement à des émissions de télévision, notamment sur France 24[21] et sur la chaîne russe RT France[22],[23], et à des réunions publiques pour donner sa vision des deux Corées[4],[20].
Il effectue huit voyages en Corée du Nord, de 2005 à 2018[2], dont notamment un où il assiste le au défilé militaire pour le 70e anniversaire de la création de la RPDC[22].
Autres activités
Il déclare être membre de l'association franco-vietnamienne[22] et rédacteur en chef de la revue Perspectives Vietnam édité par la même association[24].
Il déclaré avoir été membre de l'association franco-mongole[22].
Il serait membre d'un « comité international pour les libertés politiques en Corée du Sud »[25].
Il est trésorier de l'Association pour la sauvegarde de la maison de Saint-Just[2],[26],[27]. Il est actif contre la fermeture du cinéma La Clef à Paris et le service des urgences de l'Hôtel-Dieu[2]. Il est trésorier de l'association Protection des océans[2].
Benoît Quennedey est arrêté le [21] au soir à Dijon[22], soupçonné d'espionnage pour le compte de la Corée du Nord, et il est placé en garde à vue dans les locaux de la DGSI[22],[28].
Le , son bureau du Sénat, son domicile à Paris et le domicile de ses parents à Dijon sont perquisitionnés[7],[16],[21].
Suspendu de ses fonctions le , il est mis en examen le pour « collecte et transmission à une puissance étrangère d'éléments mettant en cause les intérêts fondamentaux de la Nation »[29],[30]. Durant cette enquête il est placé sous contrôle judiciaire, et il lui est interdit d’exercer sa profession[7] et de quitter le territoire[16].
L'accusation soupçonne une potentielle transmission de documents sensibles[22]. L'enquête se porte sur ses relations avec des Nord-Coréens en France, notamment des membres de service de renseignement nord-coréen de la représentation nord-coréenne à Paris[22] et sur ses relations avec deux Français, supposés être ingénieur en armement et expert en cryptologie[22].
Clôture des poursuites sur un non-lieu
En , le parquet de Paris requiert un non-lieu[8],[22], évènement qui inflige à la DGSI un revers rare[22].
La justice prononce un non-lieu le [2],[22],[5], attestant qu'il n'y avait aucune preuve qu'il ait dévoilé des informations à la Corée du Nord[22].
Ouvrages
Il a publié deux ouvrages présentant la Corée du Nord sous un jour favorable[6]. Le premier est publié en 2013, c'est un essai sur l'économie du pays. Le second a été publié en 2017.
Benoît Quennedey, L'économie de la Corée du Nord en 2012 : Naissance d'un nouveau dragon asiatique ?, Les Indes savantes, .
Benoît Quennedey, La Corée du Nord, cette inconnue : un essai de décryptage de la République populaire démocratique de Corée, Delga, .
↑ abcdefghi et j« Du soupçon d’espionnage pour la Corée du Nord à la retraite forcée, les tribulations d’un haut fonctionnaire du Sénat », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Arrêté du 9 février 2001 portant nomination des élèves de la promotion 2001-2003 de l'Ecole nationale d'administration (lire en ligne)
↑« Sénat : malaise après la mise à la retraite d’office de l’administrateur blanchi d’accusations d’espionnage », Le Parisien, (lire en ligne)
↑« Du soupçon d’espionnage pour la Corée du Nord à la retraite forcée, les tribulations d’un haut fonctionnaire du Sénat », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Non-lieu pour un haut fonctionnaire soupçonné d’espionnage au profit de la Corée du Nord », Sud Ouest, (ISSN1760-6454, lire en ligne, consulté le )