Il débute au Salon de 1849 et obtient une médaille de 3e classe en 1857, avec un rappel en 1861. Il gagne une nouvelle médaille en 1869 et il expose au Salon jusqu'en 1895[2]. Benjamin Eugène Fichel est un peintre de genre et de portraits. Ses étudiants ont inclus Jeanne Samson, qui a d'abord exposé au Salon en 1869, et qu'il a épousé[3].
Ses scènes de genre dénotent l'influence d'Ernest Meissonier, dont il a copié des tableaux[4]. Il représente d'aimables anecdotes à la manière des peintres hollandais des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce type de peintures a séduit ses contemporains par sa fermeté d'exécution et la qualité des expressions physionomiques[5].
↑ a et bEmmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Volume 4, Paris, Librairie Gründ, 1976, pp. 353-355 (ISBN9782700001495).
↑Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Volume 9, Paris, Librairie Gründ, 1976, p. 263 (ISBN9782700001495).
↑Le Journal amusant imagine en 1863 un dialogue entre des amateurs dans le « Public au Salon » : « Non, Monsieur nous n'avons rien de la maison Meissonier ; elle a liquidé ses huiles — C'est maintenant la Société Fichel, Brillouin, Plassan et Cie qui a pris la suite de son petit commerce. Voyez les échantillons. »
Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Tome 1, Paris, Librairie Renouard, 1882, p. 550 (sur Gallica).
Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française, depuis l'origine des arts du dessin jusqu'en 1882 inclusivement : peintres, sculpteurs, architectes, graveurs et lithographes, Supplément, Paris, Librairie Renouard, 1888, p. 218 (sur Gallica).