Fondée en 1977 par une poignée de Juifs ashkénazes[1], et avec l'aide du pasteur Joseph Doucé, le Beit Haverim est l’une des plus importantes et plus anciennes associations LGBT françaises[2] ; par ailleurs, fondatrice parmi d'autres de l’Inter-LGBT[3]. Cette association est ouverte à tout le monde, toutes et tous y sont bienvenu(e)s dans un esprit d'amitié, de tolérance, et de mixité.
En 2008, le Beit Haverim acquiert un local associatif situé 5 rue Fénelon, Paris 10e arrondissement.
En 2017, l'association a fêté ses 40 ans avec la sortie d'un livre ; parmi les nombreux rabbins sollicités pour participer à son écriture, seul Michaël Azoulay a accepté[1]. L'objectif du livre est notamment celui de présenter une analyse des rapports entre judaïsme et homosexualité[4].
En avril de la même année, le Beit Haverim s'est tenue aux côtés de l'association Les « Oublié.e.s » de la Mémoire qui défend le devoir de mémoire envers les déportés pour motif d’homosexualité, pour déposer une gerbe en hommage aux victimes juives de la déportation[5].
Actions
Cette association soutient ses membres dans l'acceptation de leur identité homosexuelle et juive[3], et se bat pour favoriser la prise en compte de l'homosexualité dans la communauté juive française.
Elle propose, à Paris, Lyon, Montpellier, Marseille, diverses activités, comme des rencontres avec des personnalités juives et/ou homosexuelles, des forums de réflexion, des sorties, et organise plusieurs Tea Dance ou soirées par an. L'association n'est pas politisée : elle accueille des personnes de toutes sensibilités politiques, de toutes orientations sexuelles et de toutes religions[2].
Elle est adhérente et membre du Conseil d'Administration du CGL de Paris, membre fondateur de l'Inter-LGBT, membre du RAVAD et du World Congress of Gay Lesbian Bisexual and Transgender Jewish Organisations.