Beautiful Dreamer est une chanson écrite par le compositeur américain Stephen Foster (1826-1864) publiée par Wm. A. Pond & Co. de New York en , peu après la mort de l'auteur.
Historique
Portrait de Stephen Foster.
Sur la page de titre de la première édition de la partition, il est écrit que c'est « la dernière chanson jamais écrite par Stephen C. Foster, composée quelques jours avant sa mort »[1]. Cependant, Carol Kimball, l'auteur de Song, met en évidence que le copyright de la première édition est datée de 1862, ce qui suggère, écrit-elle, que la chanson a été composée et préparée pour la publication deux ans avant de sa mort. Elle affirme qu'il y a eu au moins vingt chansons qui ont été décrites comme étant la dernière du compositeur. La division du temps de cette chanson est de [2].
La chanson raconte l'histoire d'un amoureux qui chante une sérénade à sa « belle rêveuse » qui n'a pas de soucis mais en fait qui pourrait être morte. Les œuvres de Foster mettent en scène de nombreuses jeunes femmes mortes, y compris sa sœur Charlotte[3] et « Jeanie ».
D'autres versions ont été enregistrées par The Nutmegs(en), Steve Conway avec Jack Byfield & his Orchestra, Thomas Hampson (accompagné de Jay Ungar (mandoline), David Alpher (piano) et Molly Mason (guitare), John Leyton (avec des paroles révisées par Ken Lewis et John Carter), Jerry Lee Lewis[5], Slim Whitman et Roy Orbison sur son album In Dreams(en) (sortie aussi en single qui a atteint le top 10 australien en 1964). La chanson figure également sur l'album d'adieu posthume de Ray Price, Beauty Is... Ray Price, The Final Sessions (2014).
Le chanteur countryJim Reeves a enregistré une version en tournée en Afrique du Sud en 1962 en afrikaans sous le titre Bolandse Nooientjie. Comme Reeves ne parlait pas cette langue, le compositeur et parolier sud-africain Gilbert Gibson se tenait derrière celui-ci et lui murmurait les paroles de la chanson. Reeves chantait alors les mêmes mots dans le micro[réf. nécessaire].
Rory Storm and The Hurricanes l'ont également interprétée sur scène, chantée par Lu Walters, et une version est publiée en 1963 sur This Is Merseybeat Volume 1[8],[11]. Elle a aussi été enregistrée par Billy J. Kramer & the Dakotas sur l’album Listen... publié en 1963[12]. Une version des Searchers peut être entendue sur le disque allemandStar-Club History publié en 1978[13].
Le [14], le chanteur américain Bobby Darin enregistre une version bluesy de la chanson avec de toutes nouvelles paroles, mais celle-ci reste inédite jusqu'en 1999 lorsqu'elle est incluse sur Bobby Darin: Unreleased Capitol Sides[15]. Aucune attribution n'est donnée pour identifier l'auteur des nouvelles paroles mais la pochette indique « adaptée par Darrin »[14].
Film
La chanson a été entendue sous diverses formes dans de nombreux films :
Young Frankenstein (1974), la chanson est référencée, lorsque le macabre Igor joué par Marty Feldman, en entendant une plainte féminine aiguë et angoissée d'un donjon éloigné, sourit et (presque) chante «beautiful screamer...» (« belle crieuse »).
Dans Kansas Raiders (1950) la chanson est jouée sur une harmonica dans une scène autour d'un feu de camp.
Télévision
La chanson a été entendue dans plusieurs épisodes et programmes de la télévision :
The Berenstain Bears and the Talent Show, The Berenstain Bears and the Female Fullback
La série Touched by an Angel, dans un épisode justement intitulé Beautiful Dreamer (Saison 5, épisode 06), on entend la chanson chantée par un groupe d'hommes dans une taverne, conduite par John Wilkes Booth, la même nuit où il assassina Abraham Lincoln.
Elle a également été incluse dans Copper de la BBC et est incluse sur l'album de la bande son(en) de l'émission.
Dans un épisode de la série télévisée basée sur le film Fame qui a été créée en 1982, l'actrice et chanteuse Valerie Landsburg, membre régulier de la distribution, a chanté une chanson avec même titre mais avec des paroles et une mélodie différentes, mais qui faisait référence à l'originel. Plus tard, elle l'a reprise dans l'une des émissions télévisées The Kids From « Fame »(en).
Littérature
La chanson est une pièce essentielle du roman The Trumpet of the Swan(en) de E.B. White de 1970. Louis le cygne, le trompettiste, apprend l'air au cours de son long voyage pour trouver sa voix via une trompette volée et une ardoise de craie. Dans la scène culminante, il sonne sa poésie sur sa trompette à l'aube, déclarant son amour dans le zoo de Philadelphie à la belle cygne Serena, l'objet de son amour non partagé. White inclut également la partition, appartenant au domaine public, dans le roman, peut-être pour encourager des gestes d'amour dramatiques similaires.
↑Doerschuk, Robert L. (October 1989). "Danny Elfman - The Agony & The Ectasy of Scoring Batman". Keyboard. Vol. 15 no. 10. GPI Publications. pp. 82–95. Retrieved January 12, 2018. That's especially apparent where [Elfman] wrote solo epsiodes—the violin in [his] treatment of "Beautiful Dreamer," for instance.