La bataille de Guémené-sur-Scorff se déroula lors de la chouannerie.
Le combat
Le 29 janvier, avant l'aube, une troupe d'hommes en armes arrive en vue de la petite ville de Guémené-sur-Scorff. Il s'agit de Chouans du pays de Melrand commandés par Jean Jan, de Cornouaillais des environs de Gourin et du Faouët menés par du Chélas, ainsi que des hommes de Mercier la Vendée. Cette expédition organisée par Jean Jan vise à prendre la ville, bastion républicain au milieu du pays chouan. La place ne dispose pour sa défense que d'une compagnie de grenadiers qui sont complètement surpris, quelques-uns sont tués et la plupart se réfugient dans le château où ils parviennent à repousser les rebelles, Jean Jan lui-même reçoit deux blessures et Mercier manque de peu d'être tué. Les Chouans coupent l'arbre de la liberté, s'emparent de deux canons et se retirent vers Le Faouët, satisfaits de leur action[1].
Le 15 février, le chef d'état-major de Rennes, Magallon, écrit brièvement au Comité de salut public : « Le cantonnement de Guéméné a été surpris le 29 janvier, huit grenadiers ont été tués[2]. »