Le Bassin sédimentaire de l’Athabasca est une subdivision du Bouclier canadien s'étendant au nord de la Saskatchewan et de l'Alberta. C'est l'une des principales sources d'uranium de haute pureté : il fournit en 2020 20% des ressources mondiales en uranium[1].
Ce bassin s'étend juste au sud du lac Athabasca, à l'ouest du lac Wollaston et recouvre presque entièrement le lac Cree. Il occupe une superficie de 100 000 km2 dans la province de Saskatchewan et une petite partie de l'Alberta. C'est un dépôt de sédiments grèseux, dont l'épaisseur varie de 100 à 1 000 m. Le minerais d'uranium est principalement piégé à la base de ce grès, à l'interface du substratum.
Le parc provincial d'Athabasca Sand Dunes occupe la rive sud du Lac Athabasca et le cratère de Carswell, où se trouve la mine de Cluff Lake. L'aérodrome de Points North Landing, à l'est du bassin, constitue un dépôt d'approvisionnement pour la région. L'accès par la route se fait par l'autoroute provinciale 955, qui relie le village de La Loche, à l'ouest, et les autoroutes 914 et 905, qui passent au nord de La Ronge à l'est.
Les mines d'uranium
L'uranium a été découvert dans la région dans les années 1940. La première mine fut celle de Rabbit Lake (1968), exploitée par Gulf Mineral Resources à partir de 1975. La plus importante mine en exploitation, qui est aussi réputée par la pureté de son minerai, est la mine de McArthur River, exploitée par Cameco. Les autres sites sont la mine de Cigar Lake, la mine de Cluff Lake (aujourd'hui abandonnée), la mine de Key Lake et la mine de McClean Lake.