Bangkok Dangerous (บางกอกแดนเจอรัส) est un film thaïlandais réalisé par Oxide Pang et Danny Pang, sorti en 1999[1].
Synopsis
Kong est un tueur à gages. Il est sourd-muet depuis un accident d'enfance: d'autres enfants lui avaient jeté des pierres, le blessant gravement. Il souffre depuis d'une réelle incapacité à communiquer et s'est enfermé dans une carapace de dureté. Il vit avec son ami et frère d'arme, Jo. Celui-ci a été contraint d'arrêter cette profession depuis qu'il s'est pris une balle dans la main droite lors de l'exécution d'un contrat. Depuis ce jour, Jo a d'ailleurs rompu avec Aom, la femme qui donne ses contrats à Kong et qui travaille dans une boîte de nuit pour adultes. Incapable de communiquer, Kong voit sa vie bouleversée par l'arrivée de Fon, une jeune pharmacienne dont il tombe amoureux. Cette découverte d'une autre vie peut le sauver comme le tuer. Au cœur de la noirceur de Bangkok, l'espoir est peut-être possible…
Fiche technique
Titre : Bangkok Dangerous
Titres alternatifs : บางกอกแดนเจอรัส / Danger À Bangkok
Le film thaïlandais Bangkok Dangerous a été projeté à Paris en salle en 2003 pendant 4 semaines et il a enregistré 10 849 entrées[5].
Notes et références
Bangkok Dangerous est un polar qui revisite les formules du standard hongkongais en y apportant une touche thaïlandaise, une approche karmique de toute l'intrigue[6]. Un remake américain de ce film intitulé lui aussi Bangkok Dangerous, avec l'acteur Nicolas Cage et avec l'actrice Charlie Yeung, a été réalisé en 2008 par les mêmes réalisateurs Oxide Pang et Danny Pang[7].
↑Thoraval Yves, « Thaïlande : Bangkok Dangerous », Jeune Cinéma, no 282, , p. 35
↑« Tous les films de l'année 2003 de A à Z », Studio Magazine, hors Série n°13, , p. 122 (ISSN0982-8354)
↑(fr + en) Collectif (sous la direction de Bastian Meiresonne), Thai Cinema / Le cinéma thaïlandais, Asiexpo Edition, , 256 p. (ISBN978-2-9528018-0-5), La renaissance du cinéma thaïlandais par Julien Sévéon (pages 86 à 119 ; page 89)
↑(en) « Now Showing », sur koreatimes.co.kr, The Korea Times,