Elle fait partie du deuxième album de Gerry Rafferty, City to City, enregistré en 1977. Sortie en single en 1978, elle a atteint la place de no 2 aux États-Unis. L'album, y compris Baker Street, a été coproduit par Rafferty et Hugh Murphy. Il a atteint les 5 millions d'exemplaires vendus d'après BMI[1].
En plus d'un solo de guitare, joué par Hugh Burns, l'arrangement est connu en particulier pour son célèbre solo en huit mesures de saxophone, qui intervient comme une pause entre les couplets.
Histoire
La mélodie était initialement destinée à être chantée, puis a été essayée pour la guitare. Raphael Ravenscroft, un musicien de session ayant par ailleurs participé à l'album The Final Cut de Pink Floyd, était dans le studio pour enregistrer un bref morceau de saxophone soprano ; il suggéra d'enregistrer le solo en utilisant le saxophone alto qu'il avait dans sa voiture. Ce solo devint le « phénomène Baker Street » : une résurgence de la vente de saxophones et leur utilisation dans la musique pop mainstream et de la publicité TV.
Rafferty a écrit la chanson au cours d'une période où il essayait de se dégager des contrats des Stealers Wheel. Les problèmes juridiques entourant l'éclatement en 1975 de son ancien groupe empêchaient Rafferty d'effectuer une quelconque production en raison de différends sur des obligations contractuelles d'enregistrement. Durant cette période de sa vie, il dut se déplacer régulièrement entre son domicile près de Glasgow et Londres, où il vivait dans l'appartement d'un ami : à Baker Street[2].
La fin de ses problèmes juridiques et financiers est exprimée par la fin euphorique de la chanson : When you wake up it's a new morning / The sun is shining, it's a new morning / You're going, you're going home (« Quand tu te réveilles, c'est un nouveau matin / Le soleil brille, c'est un nouveau matin / Tu rentres, tu rentres chez toi. »)
Le solo de saxophone est aussi l'objet d'une légende urbaine au Royaume-Uni, créée dans les années 1980 par l'écrivain britannique et diffuseur Stuart Maconie. Maconie a faussement prétendu que l'acteur et présentateur de télévision britannique Bob Holness avait joué le solo de saxophone sur l'enregistrement[2]. Par la suite, cette revendication abusive a été largement répétée.