L'attaque, revendiquée par l'État islamique, est considérée comme terroriste par la police[3]. L'auteur de l'attaque est abattu par la police. Il portait sur lui un « engin explosif factice »[4].
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, salue « la bravoure extraordinaire des passants qui sont intervenus »[5].
L'attaque survient lors du Black Friday. Le pont de Londres avait déjà été le théâtre d'un attentat au camion bélier le 3 juin 2017 faisant plusieurs morts, également revendiqué par l'organisation État islamique.
Contexte
L'Europe fait face à de nombreux attentats perpétrés par l'organisation terroriste État islamique (organisation) ou par des sympathisants de l'organisation. Le Royaume-Uni fait également partie de leur cible. En 2017, trois attaques meurtrières avaient été perpétrées en leur nom.
Le Royaume-Uni se trouve par ailleurs au moment de l'attaque en pleine campagne pour les élections générales du 12 décembre 2019. Boris Johnson décide par conséquent d'interrompre sa campagne au soir de l'attaque[6].
Enquête
L'assaillant, Usman Khan, est lié à des groupes terroristes islamistes. Il avait déjà été condamné en 2012 à 16 ans de prison pour avoir planifié un attentat à la bombe, mais avait été libéré de prison en 2018 après avoir accepté un bracelet électronique[7]. Il avait participé ensuite à un programme de déradicalisation. Sa déradicalisation avait été qualifiée de réussite à montrer en exemple : "Poster Boy" par les responsables du programme [8]. Il a été enterré au Pakistan devant une foule importante [9].
↑(en) Tom Harper, Jon Ungoed-Thomas and Caroline Wheeler, « London Bridge attack: poster boy for rehabilitation. And killer », The Sunday Times, (ISSN0956-1382, lire en ligne, consulté le )
↑(en-GB) Charles Hymas et Ben Farmer, « London Bridge terrorist Usman Khan is buried in family village in Pakistan after UK backlash », The Telegraph, (ISSN0307-1235, lire en ligne, consulté le )