Le matin du , deux voitures piégés explosent devant un siège de la Sécurité, dans le quartier de Qazaz, au sud de Damas. Selon le ministère syrien de l'Intérieur, les véhicules contenaient plus d'une « tonne d'explosifs », ils ont explosé à une minute d'intervalle, et étaient conduits par des kamikazes. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, la plupart des victimes sont « des agents de sécurité »[1].
Revendication
L'attentat est revendiqué le 12 mai par le Front al-Nosra, qui affirme avoir mené, « en réponse au bombardement du régime des quartiers résidentiels des provinces de Damas, d'Idleb, de Hama, de Deraa, et autres », une « opération militaire à Damas contre les repaires du régime, ayant visé la branche Palestine des services de sécurité »[3],[2]. L'Armée syrienne libre nie toute implication et le Conseil national syrien va jusqu'à accuser le régime d'avoir mis en scène les attentats en déclarant que : « Le régime vole ainsi les dépouilles de martyrs et les placent sur les lieux des attaques »[1].
Bilan humain
L'attentat fait 55 morts et 372 blessés selon un bilan donné le jour même de l'attaque par la télévision d'État syrienne[4],[1]. Cependant en 2016, l'AFP rapporte que l'attentat avait fait 112 morts[2].