Direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques (d) (-) Direction générale de la coopération internationale et du développement (d) (depuis ) Ministère de la Culture
L'AFAA fait se rencontrer les différents milieux artistiques, les représentations culturelles françaises à l'étranger – ambassades et établissements culturels (centres culturels, instituts français, alliances françaises) –, les grandes institutions, le secteur privé et de nombreuses collectivités territoriales françaises (communes, départements, régions). Elle mène des actions de diffusion et met en œuvre des projets de coopération, de coréalisations, de formation et de résidences dans le monde. Elle est l'opérateur des Saisons culturelles étrangères organisées en France. Elle soutient également la promotion et la diffusion des expressions artistiques africaines contemporaines.
Les deux ministères conviennent bientôt des limites que présente le cadre administratif traditionnel au développement de cette nouvelle mission et qu'une association, placée sous leur double patronage, serait sans doute plus adaptée. C'est ainsi qu'est créée en 1922 l’Association française d'expansion et d'échanges artistiques, reconnue d'utilité publique le [3] et qui devient en 1934 l’Association française d'action artistique.
Pendant la guerre, l'AFAA était dirigée par Philippe Erlanger, depuis 1938 et jusqu'à sa révocation, fin décembre 1940. Son adjoint Michel Florisoone le remplace jusqu'à ce qu'Erlanger retrouve son fauteuil, en novembre 1945. Les activités de l'Association sont alors sous le contrôle du Secrétariat Général des Beaux-Arts dirigé par Louis Hautecœur. Entre fin 1942 et le printemps 1944, l'AFAA finance la production d'une quarantaine de disques 78 tours hors commerce : Eugène Bigot et Roger Désormière enregistrent des œuvres de compositeurs français vivants (en ligne).
Bernard Piniau, L'action artistique de la France dans le monde. Histoire de l'Association française d'action artistique de 1922 à nos jours, Paris, L'Harmattan, 1998, 221 p.