Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
D'une vieille famille de la bourgeoisie de Montauban-de-Bretagne, Arthur Trouëssart est le fils de Jacques Trouëssart, géomètre en chef du cadastre, et de Marie-Antoinette Millochin[1]. Il est le cousin du zoologiste Édouard Louis Trouessart (1842-1927).
Historien et défenseur du patrimoine blésois, il a collationné de nombreux documents et s’est plongé dans les registres des délibérations municipales pour reconstituer, à travers les menus faits, la vie quotidienne à Blois durant trois siècles.
Trouëssart milita activement pour la conservation du patrimoine naturel, archéologique et artistique de Blois.
Le Fonds Trouëssart
Le Fonds Trouëssart de la bibliothèque Abbé-Grégoire de Blois est composé entre autres du fonds de dessins d'architecture et de plans d'urbanisme réalisés par Arthur Trouessart, des albums de paysages de la région, des copies de plans de Blois du XVIIIe siècle, des reproductions de gravures anciennes mises en couleurs, des albums photographiques, de 82 volumes de notes manuscrites portant sur la vie municipale de Blois (délibérations municipales de Blois résumées de 1517 à la Révolution, l'état civil…), la généalogie des familles blésoises sous l’Ancien Régime, incluant l’analyse de tous les actes paroissiaux et la table alphabétique des noms.
Ancienne chapelle des capucins de Blois, dessin à la plume, 1889.
Pavillon Anne de Bretagne à Blois, dessin à la plume, 1890.
Publications
La commune de Blois de 1517 à la fin du XVIIIe siècle d'après les registres municipaux, 2 volumes.
Tableau généalogique de la famille Benoist de La Grandière, 1879
Notes et références
↑Olivier Ducamp, Les Benoist de La Grandière et leur descendance, Éditions Christian, Paris 1998