Pendant la Seconde Guerre mondiale, Godfrey sert en Norvège immédiatement après l'opération Weserübung du 9 avril 1940. Il se distingue au combat à Steinkjer dans la nuit du 21 au 22 avril. La ville a été bombardée et est en ruines. Godfrey se porte volontaire pour entrer dans la ville et fait transporter des fournitures par train vers le nord jusqu'à Snåsa dans des conditions dangereuses. Pour cet effort, il reçoit la Croix de Guerre norvégienne le 20 mars 1942[5].
Les expériences de Godfrey dans l'Arctique lui valent de se voir confier des tâches en Islande, dans le nord de la Russie et au Svalbard. En avril 1942, il est envoyé comme officier de liaison dans l'opération Fritham. Le plan est d'établir une station météorologique et de garantir que les mines de charbon ne soient pas reprises par les Allemands. Godfrey est à bord du paquebot DS Isbjørn lorsqu'il est coulé par un avion allemand à Isfjorden le 14 mai 1942. Il fait partie des morts[6].
Hommages
Plusieurs endroits du Nordaustlandet portent le nom de Godfrey tels la baie de Godfrey et les trois lacs qui s'y jettent : Lower Godfreytjørna, Midtre Godfreytjørna et Øvre Godfreytjørna[7].
↑Paul-Émile Victor, Les Explorations polaires, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 346.
Henry Balfour, George Binney, Andrew Croft, A. S. T. Godfrey et R. Moss, « The Oxford University Arctic Expedition, North East Land, 1935-36: Discussion », Geographical Journal, vol. 90, no 4, 1937, p. 310–314.
Percy Cox, A. S. T. Godfrey, J. M. Wordie, H. R. Mill et L. R. Wager, « The British Trans-Greenland Expedition, 1934: Discussion », Geographical Journal, vol. 85, no 5, 1935, p. 408–411.
A. S. T. Godfrey, The cradle of the north wind, Londres: Methuen, 1938
Martin Lindsay, A. S. T. Godfrey, C. E. P. Brooks, E. H. Thompson et Gilbert Wilson, « The British Trans-Greenland Expedition, 1934 », Geographical Journal, vol. 85, no 5, 1935, p. 393–408 et vol. 86, no 3, 1935, p. 235–252.