En conflit avec le général de Lavalette dont il avait obtenu la destitution grâce à ses liens avec Custine, il est mis en cause devant la Convention[1]. Destitué le , il est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire le (6 frimaire an II) présidé par Fouquier-Tinville, son cousin. Il est exécuté le lendemain.
Son épouse, descendante des princes de Savoie-Carignan (et de Monaco) par sa mère, fille illégitime de Victor-Amédée de Savoie-Carignan, se jeta aux pieds de Robespierre pour obtenir en vain sa clémence.
Un grand nombre de réflexions et de pensées du général de la Marlière furent notées par le comte Beugnot, son compagnon de cellule. Le général fut inhumé au cimetière de la Madeleine.
Madame de la Marlière était une amie de la grand-mère de George Sand et de la comtesse de Provence, dont elle fut dame du Palais puis sous-gouvernante.
Dossier de recherche archives militaires GD2, no 34
Notes et références
↑Ernest Hamel, Histoire de Robespierre: d'après des papiers de famille, les sources originales et des documents entièrement inédits, Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1867, tome troisième, p. 74-76.